Maissi nous nous aimons les uns les autres, Dieu demeure en nous, et son amour atteint en nous sa perfection. Nous reconnaissons que nous demeurons en lui, et lui en nous, Ă ce quâil nous donne part Ă son Esprit. Et nous qui avons vu, nous attestons que le PĂšre a envoyĂ© son Fils comme Sauveur du monde. Celui qui proclame que JĂ©sus est le Fils de Dieu, Dieu demeure
Quandjâavais choisi et utilisĂ© des gens, je nâavais donc pas du tout cherchĂ© les principes de la vĂ©ritĂ©, je nâavais pas essayĂ© de favoriser le travail de la maison de Dieu, je
Ainsiparle l'Eternel: Les gains de l'Egypte et les profits de l'Ethiopie, Et ceux des Sabéens à la taille élevée, Passeront chez toi et seront à toi; Ces peuples marcheront à ta suite, Ils passeront enchaßnés, Ils se prosterneront devant toi, et te diront en suppliant: C'est auprÚs de toi seulement que se trouve Dieu, Et il n'y a point d'autre Dieu que lui.
Nousavons vu les pas de notre Dieu croiser les pas des hommes Reviendra-t-il marcher sur nos chemins, changer nos coeurs de pierre Reviendra-t-il semer au creux des mains l'amour et la lumiÚre Nous avons vu les pas de notre Dieu Croiser les pas des hommes. Nous avons vu brûler comme un grand feu Pour la joie de tous les pauvres. Nous avons vu fleurir
Avectoutefois quelques libertés d'interprétation que je n'ai pas trop aimées, mais qui sont de l'ordre du déjà -vu: un peu trop de rÎle pour Marie la mÚre de Jésus par rapport à la sobriété des évangiles ou l'accent mis sur les sentiments amoureux que Marie-Madeleine aurait développés envers Jésus. J'ai été choquée par le choix de personnifier les tentations de Jésus dans le
Car« ce nâest pas nous qui avons aimĂ© Dieu, mais câest lui qui nous a aimĂ© en premier » et qui nous appelle. Le signe en est que « son amour nous presse » Ă travers lâappel Ă le suivre : Parole de vie venant dâun prophĂšte â comme ĂlisĂ©e Ă la suite dâĂlie ; rencontre de JĂ©sus qui nous rejoint sur notre route et « sa Parole rend notre cĆur tout brĂ»lant ». La marque
FEX2y. Je suis trĂšs heureux de vous retrouver pour la suite de cette lecture suivie des Entretiens dâEpictĂšte. Dans le chapitre 9 du livre I, EpictĂšte sâintĂ©resse, une fois encore, aux consĂ©quences de notre parentĂ© avec le dieu, comme le signale trĂšs clairement le titre de cet entretien Quelles consĂ©quences peuvent ĂȘtre tirĂ©es de notre parentĂ© avec le dieu ? ». Au chapitre 3, EpictĂšte a dâores et dĂ©jĂ mis en Ă©vidence la consĂ©quence Ă©thique de cette filiation divine une meilleure image de nous-mĂȘme et une attention particuliĂšre portĂ©e Ă nos actes et Ă nos pensĂ©es, afin de rester dignes, en toutes circonstances, de cette parentĂ© divine. Dans le chapitre 9, EpictĂšte insiste Ă nouveau sur les consĂ©quences Ă©thiques de cette parentĂ© avec le dieu, confirmant ainsi le passage dâun discours sur la nature partie physique Ă un discours sur le comportement Ă adopter partie Ă©thique ou, de maniĂšre plus gĂ©nĂ©rale, de la philosophie comme connaissance de soi et du monde dâune part, Ă la philosophie comme maniĂšre de vivre dâautre part, maniĂšre de vivre qui, pour EpictĂšte, doit ĂȘtre conforme Ă la nature et Ă sa propre nature. Ce commentaire, Ă©galement disponible en vidĂ©o, a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© dans le cadre de la lecture suivie de cet ouvrage en cours sur le groupe Facebook de lâassociation Stoa Gallica. Ce commentaire fait suite Ă mon introduction aux Entretiens dâEpictĂšte publiĂ©e au mois de mai. Livre I, chapitre 9 Quelles consĂ©quences peuvent ĂȘtre tirĂ©es de notre parentĂ© avec le dieu ? Î áŒÏ᜞ οῊ Ï
ÎłÎłÎ”ÎœÎ”áż áŒĄÎŒáŸ¶ ΔጶΜαÎč ΞΔ áŒÏÎλΞοÎč áŒÎœ Îč áŒÏ᜶ ᜰ áŒÎŸáż Dans la premiĂšre partie de ce chapitre I, 9, 1-7, EpictĂšte part de lâhypothĂšse dĂ©fendue par les stoĂŻciens, hypothĂšse selon laquelle il existe un lien de parentĂ© entre le dieu et les hommes áż Ï
ÎłÎłÎ”ÎœÎ”ÎŻÎ± οῊ ΞΔοῊ Îșα᜶ áŒÎœÎžÏÏÏΜ I, 9, 1. Lâobjet de ce chapitre nâest donc pas de convaincre les Ă©lĂšves de cette hypothĂšse, qui est un point de dĂ©part non remis en question ici, mais de discuter avec eux des consĂ©quences quâil convient dâen tirer. Si cette affirmation des philosophes stoĂŻciens est vraie et pour EpictĂšte, câest bien le cas, comme on lâa vu au chapitre 3, quelles sont les consĂ©quences de cette affirmation ? La premiĂšre consĂ©quence dĂ©veloppĂ©e ici par EpictĂšte, câest la conscience dâappartenir Ă quelque chose de plus grand que soi, câest la conscience de prendre place dans un monde qui ne se rĂ©duit pas Ă notre lieu de naissance, ou au pays dans lequel nous vivons. Et de cette conscience devrait dĂ©couler, pour EpictĂšte, le dĂ©sir dâagir comme habitant ou citoyen du monde ÎșÎŒÎčÎż I, 9, 1-3. On retrouve ici lâidĂ©e stoĂŻcienne de cosmopolitisme ÎșÎżÎŒÎżÏολίη, chĂšre Ă Marc AurĂšle[1], notamment, et qui apparaĂźt ici une premiĂšre fois. Comment susciter cette attitude cosmopolite ? Pour ne pas se limiter au petit coin du monde oĂč nous sommes nĂ©s, pour prendre conscience, au contraire, de notre appartenance Ă un territoire plus grand, EpictĂšte prĂ©cise, au paragraphe 4, quâil convient de prendre conscience de lâorganisation du monde áż ÎŽÎčÎżÎčÎșΟΔÎč οῊ ÎșÎŒÎżÏ
, ce que permet, prĂ©cisĂ©ment, la physique stoĂŻcienne, câest-Ă -dire lâĂ©tude stoĂŻcienne de la nature phusis et ici, plus prĂ©cisĂ©ment, lâĂ©tude de lâunivers ÎșÎŒÎż. Dâailleurs, le terme grec qui dĂ©signe lâunivers inclut la notion dâordre et reflĂšte ainsi parfaitement la vision du monde stoĂŻcienne, dans laquelle lâordre de lâunivers prĂ©domine sur lâidĂ©e de chaos ou de hasard chĂšre aux Ă©picuriens. Pour les stoĂŻciens, en effet, lâunivers est parfaitement ordonnĂ©, et câest cet ordre ou cette organisation de lâunivers quâil convient de comprendre par lâĂ©tude de la physique. Dans la suite du texte, Ă travers la citation dâun auteur stoĂŻcien dont on ne connaĂźt pas le nom I, 9, 4-5, EpictĂšte prĂ©cise, en quelques mots, de maniĂšre condensĂ©e, la vision du monde stoĂŻcienne, et en particulier lâidĂ©e dâune Ă©tincelle ou dâune semence divine prĂ©sente dans tout lâunivers et tout particuliĂšrement chez les ĂȘtres douĂ©s de raison ᜰ λογÎčÎșÎŹ. Pour dĂ©signer ce principe rationnel qui agit en chacun de nous comme une semence, EpictĂšte fait usage, ici, dâun terme qui renvoie Ă la philosophie de Chrysippe concernant les semences divines ᜰ ÏÎÏΌαα. Pour les stoĂŻciens, en effet, la matiĂšre, principe passif, est informĂ©e ou animĂ©e par un principe actif, dieu ou la raison, dĂ©signĂ©, dans ce cadre, comme logos spermatikos, câest-Ă -dire comme raison spermatique[2]. Comme nous lâavons vu au chapitre 3, câest la facultĂ© de la raison, en effet, qui relie les ĂȘtres humains au dieu. Câest cette facultĂ©, que nous avons naturellement en nous, qui tĂ©moigne, pour EpictĂšte, de notre parentĂ© divine. Sans rentrer dans les dĂ©tails de la physique stoĂŻcienne, EpictĂšte affirme ici que la conscience, pour lâĂȘtre humain, dâĂȘtre du monde » ÎșÎŒÎčÎżÎœ, et non seulement dâAthĂšnes, de Paris ou de Lausanne, dĂ©coule prĂ©cisĂ©ment de cette conscience de lâorganisation du monde et de sa parentĂ© avec le dieu I, 9, 6. Celui qui a conscience de cette parentĂ© divine nâest pas seulement le fils dâun tel et dâune telle, mais fils de dieu Ï
ጱ᜞Μ οῊ ΞΔοῊ. Et cette conscience dâappartenir au monde, dâĂȘtre une partie dâun Tout plus grand, devrait permettre, pour EpictĂšte, de nous dĂ©livrer des chagrins et des peurs λÏ
ÏΜ Îșα᜶ ÏÎČΜ. Cette connaissance de la nature du monde et de notre propre nature devrait nous apporter lâabsence de troubles ou lâataraxie recherchĂ©e par la philosophie stoĂŻcienne I, 9, 7. Pour approfondir cette consĂ©quence de notre parentĂ© avec le dieu, EpictĂšte va prendre plusieurs exemples montrant que nous avons Ă lâintĂ©rieur de nous les ressources nĂ©cessaires et suffisantes pour vivre sereinement[3]. Du fait de notre parentĂ© avec le dieu, nous avons les moyens, en effet, de prendre soin de nous-mĂȘmes I, 9, 18-34. Nous nâavons donc pas besoin de nous inquiĂ©ter de manquer de nourriture, par exemple I, 9, 8-9. Et câest pourtant ce quâEpictĂšte dĂ©plore chez ses Ă©lĂšves, la prĂ©sence de cette inquiĂ©tude vis-Ă -vis du futur, qui les rend esclaves, finalement Quand un jour vous ĂȘtes gavĂ©s, vous restez assis Ă pleurer et Ă vous demander dâoĂč vous tirerez demain votre nourriture. Esclave, si tu en as, tu en auras ; si tu nâen as pas, tu tâen iras la porte est ouverte. » I, 9, 19-20. Ainsi, conscient de la semence divine qui est en moi, nul besoin de mâen remettre aux autres ni de les envier pour leur richesse ou leur pouvoir Que nous feront-ils ? A ce quâils peuvent nous faire, nous nâaccorderons aucune attention câest tout ce qui ne dĂ©pend pas de moi, et en particulier la santĂ©, la richesse et les honneurs, que les autres peuvent trĂšs facilement nous donner ou au contraire nous retirer ; et sur ce qui nous importe ᜧΜ áŒĄÎŒáżÎœ ÎŒÎλΔÎč, ils nâont aucun pouvoir câest tout ce qui dĂ©pend de nous, Ă savoir nos jugements, nos dĂ©sirs et notre impulsion Ă agir ou non, que personne, si ce nâest nous-mĂȘmes, ne peut nous enlever[4]. Qui donc exercera encore son autoritĂ© sur lâhomme qui est dans de telles dispositions câest-Ă -dire sur lâhomme qui sait distinguer entre ce qui dĂ©pend de lui et ce qui nâen dĂ©pend pas ? » I, 9, 21. Les parenthĂšses sont de mon fait. Personne. Dans les diffĂ©rents exemples mentionnĂ©s par EpictĂšte, que ce soit celui de Socrate I, 9, 22-25 ou celui dâEpictĂšte lui-mĂȘme I, 9, 29-30, on retrouve cette idĂ©e dâautosuffisance de lâindividu par rapport aux biens extĂ©rieurs dâune part, câest-Ă -dire, plus largement, vis-Ă -vis de ce qui ne dĂ©pend pas de nous santĂ©, richesse, honneurs, et en particulier par rapport aux autres, dont lâinfluence sur la possession de ces biens extĂ©rieurs est bien rĂ©elle Ce quâon peut tirer de soi-mĂȘme, de fait, il est superflu et sot de chercher Ă lâobtenir dâun autre. Si je peux de moi-mĂȘme atteindre la magnanimitĂ© et la noblesse dâĂąme, dois-je obtenir de toi un champ, de lâargent ou bien une magistrature ? Jamais de la vie ! Je ne vais pas mĂ©connaĂźtre Ă ce point ce que je possĂšde » I, 9, 31-32. Ce que nous possĂ©dons, en tant que fils du dieu, câest-Ă -dire, encore une fois, en tant quâĂȘtre douĂ© de raison, suffit Ă vivre convenablement, câest-Ă -dire avec vertu. EpictĂšte mentionne dans ce passage la magnanimitĂ© et la noblesse dâĂąme ᜞ ÎŒÎ”ÎłÎ±Î»ÏÏ
ÏÎżÎœ Îșα᜶ ÎłÎ”ÎœÎœÎ±áżÎżÎœ, tandis que lâexemple de Socrate illustre la vertu de justice. Et cela suffit, pour EpictĂšte, Ă vivre sereinement, Ă Ă©carter toutes sortes de troubles, Ă nous dĂ©livrer des chagrins et des peurs, pour reprendre les termes dâEpictĂšte I, 9, 7, plus encore que la protection dâun empereur ou de nâimporte quel autre homme, qui peut cesser du jour au lendemain et engendre chez le protĂ©gĂ© une crainte incessante du lendemain et de son protecteur, dont il dĂ©pend. En outre, cette dĂ©pendance vis-Ă -vis de lâautre requiert, de la part du protĂ©gĂ©, un certain nombre de flatteries et suscite lâenvie ou la jalousie I, 9, 20. Flatteries, envie et lamentations câest tout cela quâEpictĂšte souhaite Ă©viter Ă ses Ă©lĂšves en leur rappelant, une fois encore, leur parentĂ© divine, et lâautosuffisance de celui qui, conscient de ses propres forces, indiffĂ©rent vis-Ă -vis des choses indiffĂ©rentes áŒÎŽÎčÎŹÏÎżÏα, se concentre sur ce qui dĂ©pend de lui la pratique de la vertu et le bon usage des facultĂ©s qui lui viennent du dieu. Je termine, rapidement, sur lâidĂ©e dĂ©veloppĂ©e par EpictĂšte aux paragraphes 10 Ă 17, dialogue fictif entre EpictĂšte et ses Ă©lĂšves qui apparaĂźt, dans ce chapitre trĂšs riche, comme une sorte de parenthĂšse concernant lâattitude idĂ©ale des Ă©lĂšves dâEpictĂšte et de leur maĂźtre. EpictĂšte, en effet, est principalement occupĂ©, dans ses activitĂ©s dâenseignement, Ă dĂ©barrasser ses Ă©lĂšves de leur inquiĂ©tude vis-Ă -vis du futur et dâun Ă©ventuel manque de nourriture et dâautres biens extĂ©rieurs. Or, pour lâĂ©lĂšve idĂ©al, celui qui a compris la leçon dâEpictĂšte et qui a su tirer les consĂ©quences de sa parentĂ© avec le dieu, surgit un autre dĂ©sir que le maĂźtre, dans cette situation hypothĂ©tique, devrait combattre. Ce dĂ©sir, câest celui de quitter la vie terrestre afin dâĂȘtre libĂ©rĂ© de ces dĂ©sirs et de ces prĂ©occupations qui viennent du corps Nâest-il pas vrai que ce sont des choses indiffĂ©rentes, autrement dit des choses qui ne sont rien pour nous, et que la mort nâest pas un mal ? Que nous sommes parents du dieu et que câest de lĂ -bas que nous sommes venus ? Permets que nous retournions au lieu dâoĂč nous sommes venus, permets quâun jour nous soyons dĂ©barrassĂ©s de ces chaĂźnes quâon nous a arrachĂ©es et qui nous pĂšsent » I, 9, 13-14. A cette demande, fictive, dâun Ă©lĂšve, EpictĂšte rĂ©pond par la nĂ©gative Hommes, attendez le dieu. Lorsquâil vous fera signe et vous affranchira de ce service, alors, puisque vous serez affranchis, allez vers lui ; pour le moment, supportez dâhabiter la place quâil vous a assignĂ©e. Il est court, en vĂ©ritĂ©, le temps de ce sĂ©jour, et facile Ă supporter pour ceux qui sont dans de telles dispositions câest-Ă -dire dans les dispositions que nous avons dĂ©crites plus haut. Quel tyran, quel voleur, quels tribunaux sont encore Ă redouter pour ceux qui ne font aucun cas du corps et de ses possessions ? Restez, ne partez pas, ce serait dĂ©raisonnable. » I, 9, 16-17 Le suicide est ici rejetĂ© par EpictĂšte pour la simple et bonne raison que nous avons, du fait de notre parentĂ© divine, les moyens nĂ©cessaires pour supporter áŒÎœÎŹÏΔΞΔ les difficultĂ©s de lâexistence, en particulier les difficultĂ©s matĂ©rielles la pauvretĂ©, la maladie, la mauvaise rĂ©putation, etc.. Les biens extĂ©rieurs, ou plutĂŽt leur absence, ne sont pas une raison suffisante, selon EpictĂšte, pour choisir de mourir. Il serait dĂ©raisonnable áŒÎ»ÎżÎłÎŻ, câest-Ă -dire, littĂ©ralement, cela irait contre la raison », de quitter la vie pour ce genre de motifs. Je mâarrĂȘte lĂ , mĂȘme sâil y aurait encore beaucoup Ă dire sur la question du suicide chez les stoĂŻciens, et en particulier chez SĂ©nĂšque, mais il nây a pas, me semble-t-il, de justification du suicide dans les Entretiens. Ce sur quoi EpictĂšte insiste, au contraire, ici et Ă dâautres endroits, câest sur le fait quâil ne nous appartient pas de choisir ni le lieu ni le jour de notre mort, mais quâil faut accepter la place qui nous a Ă©tĂ© assignĂ©e et le temps qui nous est donnĂ© de vivre[5]. Pour EpictĂšte, câest toujours la mort qui nous saisit de la mĂȘme maniĂšre que le metteur en scĂšne choisit la durĂ©e de la piĂšce de théùtre dans lequel je suis un acteur, câest le dieu qui choisit le moment pour moi de quitter la fĂȘte, pour reprendre deux mĂ©taphores rĂ©guliĂšrement utilisĂ©es par EpictĂšte[6]. Il est temps, pour moi, de vous quitter, mais on se retrouve la semaine prochaine, pour le commentaire du chapitre 10, un chapitre bien plus court consacrĂ© aux personnes qui veulent faire carriĂšre. Dâici lĂ , je vous souhaite une bonne lecture des Entretiens, une trĂšs bonne journĂ©e et surtout, portez-vous bien ! [1] Sur le cosmopolitisme de Marc AurĂšle, voir, par exemple, Marc AurĂšle, PensĂ©es, IV, 4 et VI, 44. Ma citĂ© et ma patrie, comme Antonin, câest Rome ; et en tant quâhomme, câest le monde. Ce qui est utile Ă ces citĂ©s, voilĂ les seuls biens pour moi. » VI, 44. Pour Marc AurĂšle comme pour EpictĂšte, le monde est comme une citĂ© » Marc AurĂšle, PensĂ©es, IV, 4, et lâhomme est citoyen du monde, partageant avec les autres la pensĂ©e et la raison. [2] Sur lâexistence de ces deux principes, actif et passif, en toutes choses, voir Jean-Baptiste Gourinat, Le stoĂŻcisme, collection Que sais-je ?, Paris, Presses Universitaires de France / Humensis, 2017, p. 66-68 et p. 70-73. Selon DiogĂšne LaĂ«rce, VII, 134, il y a deux principes, un principe actif ou producteur, Dieu ou la raison, et un principe passif qui subit lâaction du principe producteur. Le principe actif agit Ă lâintĂ©rieur de la matiĂšre âŠ. Le principe actif est un principe biologique, qui se trouve dans le corps câest Ă la fois une raison et une semence, ce qui en fait une âraison spermatiqueâ. Le principe passif est la matiĂšre premiĂšre, câest-Ă -dire la substance sans qualitĂ© âŠ. La matiĂšre est en principe sans forme ni figure, et sans qualitĂ©, mais, en rĂ©alitĂ©, elle nâexiste jamais sĂ©parĂ©ment du principe actif » p. 66-67. [3] Sur ce point, voir aussi EpictĂšte, Entretiens, I, 6, 37, et le commentaire de ce passage Car je dispose de lâĂ©quipement que tu mâas donnĂ©, ainsi que des ressources nĂ©cessaires pour pouvoir honorablement tirer parti des Ă©vĂ©nements ». [4] Sur la distinction entre ce qui dĂ©pend de nous et ce qui nâen dĂ©pend pas, voir EpictĂšte, Manuel, 1, 1 et Entretiens, I, 1, ainsi que le commentaire de ce premier chapitre des Entretiens MaĂ«l Goarzin, Ce qui dĂ©pend de nous EpictĂšte, Entretiens, I, 1 ». PubliĂ© sur Comment vivre au quotidien ? le 10 juin 2021. ConsultĂ© le 29 juillet 2021. Lien [5] Sur ce point, voir aussi EpictĂšte, Manuel, 17 Souviens-toi que tu es un acteur dans une piĂšce de théùtre, qui est telle que le veut le poĂšte dramatique. Sâil veut que ton rĂŽle soit court, il et court. Sâil le veut long, il est long. » Voir aussi EpictĂšte, Entretiens, II, 5, 10-13, passage dans lequel EpictĂšte utilise non pas la mĂ©taphore du metteur en scĂšne ou du dramaturge, mais la mĂ©taphore du pilote de navire. [6] EpictĂšte, Entretiens, III, 5, 10 A prĂ©sent, tu veux que je quitte la fĂȘte ; je mâen vais, plein de reconnaissance envers toi pour mâavoir jugĂ© digne de participer Ă la fĂȘte avec toi, de voir tes Ćuvres et de prendre clairement et totalement conscience de ton gouvernement ». Voir aussi Entretiens, IV, 1, 103-106. Citer ce billet MaĂ«l Goarzin, "Des consĂ©quences de notre parentĂ© avec le dieu EpictĂšte, Entretiens I, 9". PubliĂ© sur Comment vivre au quotidien? le 6 aoĂ»t 2021. ConsultĂ© le 28 aoĂ»t 2022. Lien
Question RĂ©ponse Matthieu dit Faites bien attention de ne pas mĂ©priser un seul de ces petits, car je vous dis que leurs anges dans le ciel sont continuellement en prĂ©sence de mon PĂšre cĂ©leste. » Dans ce contexte, un seul de ces petits » pourrait sâappliquer aux croyants v. 6 ou aux petits enfants v. 3-5. Il sâagit du passage-clĂ© concernant les anges-gardiens. Il est certain que les anges assurent un rĂŽle de protection, Daniel 2 Rois de rĂ©vĂ©lation Actes Luc dâorientation Matthieu Actes pourvoient aux besoins GenĂšse 1 Rois et, dâune maniĂšre gĂ©nĂ©rale, viennent en aide aux croyants HĂ©breux En fait, la question qui se pose est de savoir si chaque personne, ou chaque croyant, a un ange qui lui est attribuĂ© personnellement. Dans lâAncien Testament, la nation dâIsraĂ«l avait lâarchange Michel Daniel mais les Ăcritures ne parlent pas dâun ange attribuĂ© » Ă une personne particuliĂšre des anges Ă©taient parfois envoyĂ©s auprĂšs de certaines personnes, mais il nâest pas mentionnĂ© que ce soit de façon permanente. La croyance aux anges-gardiens sâest dĂ©veloppĂ©e dans le judaĂŻsme pendant la pĂ©riode intertestamentaire. Certains PĂšres de lâĂglise estimaient que chaque personne avait non seulement un ange, mais Ă©galement un dĂ©mon, qui lui Ă©tait attribuĂ©. La croyance en les anges-gardiens existe depuis longtemps, mais ne repose sur aucun fondement biblique solide. Pour revenir Ă Matthieu le pronom grec traduit par leurs » est un pronom collectif faisant rĂ©fĂ©rence au fait que les croyants sont servis par les anges en gĂ©nĂ©ral. Ces anges sont dĂ©crits comme Ă©tant continuellement » en prĂ©sence de Dieu, afin dâentendre ses commandements de venir en aide Ă un croyant qui en a besoin. Les anges, dans ce passage, semblent davantage attentifs au PĂšre qui est dans les cieux quâĂ une personne particuliĂšre, quâils seraient chargĂ©s de garder. La surveillance active semble venir de Dieu plutĂŽt que des anges, ce qui a du sens, puisque Dieu seul est omniscient. Il voit chaque croyant Ă tout moment et lui seul sait lorsque lâun dâentre nous a besoin de lâintervention dâun ange. Les anges, qui sont continuellement en sa prĂ©sence, sont donc Ă sa disposition pour venir en aider Ă un de ses petits. » Les Ăcritures ne disent pas clairement si chaque croyant a un ange-gardien mais, comme nous lâavons vu prĂ©cĂ©demment, Dieu envoie des anges Ă notre secours. Il est biblique de dire quâil les utilise comme il nous utilise il nâa pas besoin dâeux ni de nous pour accomplir ses desseins, mais il a choisi de se servir dâeux et de nous Job Au final, que nous ayons ou non un ange-gardien, nous avons une bien plus grande assurance en Dieu si nous sommes ses enfants par la foi en Christ, il fait concourir toutes choses Ă notre bien Romains et JĂ©sus-Christ ne nous dĂ©laissera pas ni ne nous abandonnera HĂ©breux Si notre Dieu omniscient, omnipotent et plein dâamour est pour nous, est-il si important de savoir si nous avons un ange-gardien qui veille sur nous ? English Retour Ă la page d'accueil en français Avons-nous des anges gardiens ?
Par Xinzhi, Chine Un jour, en aoĂ»t 2019, ma dirigeante mâa Ă©crit pour me demander dâaller chercher une sĆur qui habitait Ă lâextĂ©rieur de la ville. Jâai vu que cette sĆur rĂ©sidait non loin dâune Ăglise voisine de la nĂŽtre. Jâai pensĂ© Pourquoi est-elle transfĂ©rĂ©e dans notre Ăglise ? Pourquoi ne va-t-elle pas dans celle qui est plus proche ? » Mais, rĂ©flexion faite, je me suis dit que notre Ăglise avait besoin dâaide pour toutes sortes de tĂąches, et jâai dĂ©cidĂ© dâaller chercher cette sĆur. Quel que soit son devoir, son aide serait la bienvenue. Puis jâai lu dans la lettre que le nom de cette sĆur Ă©tait Zhu Yun, et je me suis soudain souvenue Jâai rencontrĂ© cette sĆur, il y a quelques annĂ©es. Elle a dans la quarantaine et reçoit bien les choses. Sâil sâagit dâelle, elle pourrait mĂȘme devenir dirigeante ou ouvriĂšre ici. Ăa me ferait une assistante de plus. » Ă cette pensĂ©e, jâai Ă©tĂ© trĂšs contente. Quâelle vive loin nâa plus comptĂ© pour moi, jâai juste voulu la ramener Ă lâĂglise sur le champ. GrĂące Ă lâadresse indiquĂ©e dans la lettre, jâai trouvĂ© sa maison, et jâai frappĂ© Ă la porte, mais la femme qui mâa ouvert Ă©tait ĂągĂ©e, ce nâĂ©tait pas la sĆur dont je me souvenais. Jâai tout de suite dit DĂ©solĂ©, jâai frappĂ© Ă la mauvaise porte ! » Jâallais partir, mais la femme mâa demandĂ© avec empressement Qui cherchez-vous ? » Jâai dit que je cherchais une certaine Zhu Yun. Elle mâa aussitĂŽt rĂ©pondu Câest moi. » Je lâai suivie Ă lâintĂ©rieur. En discutant avec elle, jâai appris quâelle avait Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©e par le PCC et quâelle avait passĂ© plus de trois ans en prison. La police la surveillait encore, depuis sa libĂ©ration, et elle ne pouvait donc pas assister aux rĂ©unions dans sa ville. Elle Ă©tait obligĂ©e dâaller chez son fils pour pouvoir reprendre sa vie dâĂglise. Apprendre dans quelle situation cette sĆur se trouvait mâa beaucoup déçue. Jâai pensĂ© Dommage que ce ne soit pas la Zhu Yun que jâai connue. Si elle avait rejoint lâĂglise, ça mâaurait fait une bonne assistante. Cette Zhu Yun a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©e, et la police la surveille encore. Cela signifie quâelle ne peut faire aucun devoir au sein de lâĂglise. Notre Ăglise manque dĂ©jĂ de personnel, et quelquâun va devoir se rĂ©unir avec elle en tĂȘte-Ă -tĂȘte. Si la police cible aussi les frĂšres et sĆurs qui sont en contact avec elle, les pertes vont ĂȘtre terribles ! Je ne peux pas lâadmettre dans notre Ăglise. Je vais Ă©crire Ă la dirigeante pour lui demander quâelle la transfĂšre dans lâĂglise prĂšs de chez elle. » AprĂšs mâĂȘtre informĂ©e de sa situation, je me suis apprĂȘtĂ©e Ă partir. Je ne lui ai pas demandĂ© si elle rencontrait des difficultĂ©s ou des problĂšmes. Elle mâa demandĂ© avec insistance Quand allez-vous revenir ? » Jâai rĂ©pondu machinalement Attendez ici. Je vous recontacterai une fois certains problĂšmes rĂ©glĂ©s. » En rentrant, je me suis lamentĂ©e, tout en marchant La dirigeante ne sait pas ce quâelle fait. Zhu Yun habite si prĂšs de lâĂglise voisine, pourquoi quelquâun de cette Ăglise nâa pas Ă©tĂ© la chercher ? Câest si loin, pour nous. Nous allons perdre beaucoup de temps pour aller la voir⊠» Dans mon cĆur, jâai maugréé, tout en marchant vers le nord, et puis je me suis rendu compte que jâĂ©tais perdue. Jâai demandĂ© mon chemin et dĂ©couvert que jâĂ©tais partie dans le mauvais sens en sortant de la ville. Je me le suis demandĂ©, moi aussi Jâai dĂ©jĂ pris cette route, comment ai-je pu me perdre ? » Ă ce moment-lĂ , je nây ai pas prĂȘtĂ© attention. Une fois rentrĂ©e, jâai Ă©crit une lettre suggĂ©rant Ă la dirigeante de transfĂ©rer Zhu Yun dans lâĂglise prĂšs de chez elle. Jâai envoyĂ© cette lettre, et les jours suivants, je me suis sentie mal Ă lâaise, comme si quelque chose nâallait pas. Je nâarrivais pas Ă me calmer quand je lisais la parole de Dieu, ni Ă me concentrer sur les sermons ou les Ă©changes. Jâai compris que jâavais peut-ĂȘtre fait quelque chose qui allait Ă lâencontre de la volontĂ© de Dieu, alors jâai vite priĂ© et cherchĂ© Dieu, en Lui demandant de mâĂ©clairer et de me guider, pour que je me connaisse moi-mĂȘme. AprĂšs avoir priĂ©, je me suis soudain souvenue du jour oĂč je mâĂ©tais perdue. Jâai compris que lorsquâil sâĂ©tait agi dâadmettre Zhu Yun dans lâĂglise, je ne mâĂ©tais souciĂ©e que de mes propres intĂ©rĂȘts. Si ça avait Ă©tĂ© bon pour moi, je lâaurais fait, sinon, jâaurais rĂ©sistĂ©, refusĂ©, et je me serais plainte. Je ne mâĂ©tais aucunement souciĂ©e de la vie de ma sĆur. Ce nâest que plus tard, aprĂšs avoir lu ces paroles de Dieu, que jâai gagnĂ© une certaine comprĂ©hension de mon problĂšme. La parole de Dieu dit Les questions concernant les intĂ©rĂȘts dâune personne sont ce qui la rĂ©vĂšle, plus que tout le reste. Les intĂ©rĂȘts de chaque personne sont intimement liĂ©s Ă sa vie, et tout ce avec quoi elle entre en contact chaque jour met en jeu ses intĂ©rĂȘts. Par exemple, lorsque vous dites quelque chose ou parlez dâun sujet, quels sont les intĂ©rĂȘts en jeu ? Lorsque deux personnes discutent de quelque chose, leurs intĂ©rĂȘts sont liĂ©s Ă la question de savoir qui peut parler avec Ă©loquence et qui ne le peut pas, quelle personne est admirĂ©e et laquelle est mĂ©prisĂ©e. [âŠ] En dehors de cela, quâest-ce qui est liĂ© Ă la poursuite des intĂ©rĂȘts chez une personne donnĂ©e ? Dans ce quâils font, les gens sont constamment en train dâĂ©valuer, de peser, de rĂ©flĂ©chir et de se creuser la tĂȘte pour savoir ce qui leur sera bĂ©nĂ©fique et ce qui ne le sera pas, ce qui amĂ©liorera leurs intĂ©rĂȘts ou au moins Ă©vitera de les compromettre, ce qui leur vaudra les plus grands honneurs et le meilleur traitement matĂ©riel et ce qui fera dâeux les plus grands bĂ©nĂ©ficiaires dâune situation donnĂ©e » Ils ne font leur devoir que pour se distinguer et nourrir leurs propres intĂ©rĂȘts et ambitions ; ils ne tiennent jamais compte des intĂ©rĂȘts de la maison de Dieu, et vendent mĂȘme ces intĂ©rĂȘts en Ă©change de la gloire personnelle Partie I », dans Exposer les antĂ©christs. Tant que les gens nâont pas fait lâexpĂ©rience de lâĆuvre de Dieu ni compris la vĂ©ritĂ©, câest la nature de Satan en eux qui domine. Quelles sont les spĂ©cificitĂ©s de cette nature ? Par exemple, pourquoi es-tu Ă©goĂŻste ? Pourquoi protĂšges-tu ta propre position ? Pourquoi as-tu des Ă©motions si fortes ? Pourquoi te rĂ©jouis-tu de ces choses injustes ? Pourquoi aimes-tu ces flĂ©aux ? Sur quoi repose ton penchant pour de telles choses ? DâoĂč viennent ces choses ? Pourquoi es-tu si heureux de les accepter ? DĂ©sormais, vous avez tous compris que la cause principale de toutes ces choses, câest que le poison de Satan est en lâhomme. Quel est donc le poison de Satan ? Comment peut-il ĂȘtre exprimĂ© ? Par exemple, si tu leur demandes âComment les gens devraient-ils vivre ? Pour quoi les gens devraient-ils vivre ?â les gens rĂ©pondront âChacun pour soi, Dieu pour tous.â Cette seule phrase exprime la racine du problĂšme. La philosophie et la logique de Satan sont devenues la vie des gens. Quoi que les gens poursuivent, ils ne le font que pour eux-mĂȘmes et donc, ils ne vivent que pour eux-mĂȘmes. âChacun pour soi, Dieu pour tousâ, voilĂ la philosophie de vie de lâhomme, et cela reprĂ©sente aussi la nature humaine. Ces paroles sont dĂ©jĂ devenues la nature de lâhumanitĂ© corrompue, le vĂ©ritable portrait de la nature satanique de lâhumanitĂ© corrompue, et cette nature satanique est dĂ©jĂ devenue la base de lâexistence de lâhumanitĂ© corrompue ; depuis plusieurs milliers dâannĂ©es, lâhumanitĂ© corrompue vit de ce venin de Satan, jusquâĂ aujourdâhui » Comment suivre la voie de Pierre », dans Sermons de Christ des derniers jours. Cette parole de Dieu a rĂ©vĂ©lĂ© mon Ă©tat. Jâai vu que jâĂ©tais particuliĂšrement Ă©goĂŻste et mĂ©prisable. En toutes choses, je ne pensais quâĂ mes propres intĂ©rĂȘts. Je voulais seulement maximiser ce qui mâĂ©tait bĂ©nĂ©fique. Je ne pensais pas du tout Ă mes frĂšres et sĆurs, et encore moins au travail de lâĂglise. Quand la dirigeante mâavait demandĂ© dâaller chercher Zhu Yun, jâavais pensĂ© que celle-ci allait pouvoir travailler pour lâĂglise, et que jâaurais ainsi une nouvelle assistante pour allĂ©ger ma charge et rendre mon travail plus efficace, ce qui aurait donnĂ© une meilleure image de moi, et jâavais donc eu hĂąte de la ramener. Mais quand jâavais vu quâelle nâĂ©tait pas la sĆur que jâavais connue, et quâelle Ă©tait surveillĂ©e par la police, jâavais pensĂ© quâelle nâallait pas pouvoir faire un devoir, et que quelquâun allait ĂȘtre obligĂ© de se rĂ©unir avec elle en tĂȘte-Ă -tĂȘte. Je mâĂ©tais dit quâelle nâallait pas amĂ©liorer notre productivitĂ©, ni donner une bonne image de moi, mais quâelle risquait aussi de menacer notre sĂ©curitĂ©. Je mây Ă©tais opposĂ©e, je mâĂ©tais plainte que lâarrangement de la dirigeante Ă©tait dĂ©raisonnable, et jâavais essayĂ© Ă la hĂąte de recaser cette sĆur dans une Ăglise voisine. Jâai vu que vivre selon le poison satanique qui dit Chacun pour soi, Dieu pour tous » me rendait de plus en plus Ă©goĂŻste et mĂ©prisable. Je nâavais que mes intĂ©rĂȘts Ă cĆur et je ne me souciais que de moi. Dieu voit ce quâil y a dans nos cĆurs, comment aurait-Il pu ne pas dĂ©tester mes pensĂ©es ? Quand jâai pensĂ© que SĆur Zhu Yun avait dĂ» ĂȘtre transfĂ©rĂ©e dans lâĂglise prĂšs de chez elle, je me suis sentie redevable Ă son Ă©gard, et jâai su que je devais pratiquer la parole de Dieu, que je ne pouvais plus tenir compte de mes intĂ©rĂȘts. Au bout dâun moment, jâai reçu une autre lettre de ma dirigeante. Des frĂšres et sĆurs essayaient dâĂ©chapper au PCC, et il fallait que nous arrangions pour eux quâils viennent dans notre Ăglise. Cette fois, je ne pouvais plus tenir compte de mes propres intĂ©rĂȘts. Quâils soient ou non Ă mĂȘme dâaccomplir des devoirs, jâĂ©tais prĂȘte Ă les accepter, pour quâils puissent avoir une vie dâĂglise. Je suis allĂ©e aux adresses que ma dirigeante mâavait indiquĂ©es, jâai accueilli ces membres dans notre Ăglise et pris les dispositions nĂ©cessaires. AprĂšs avoir pratiquĂ© ainsi, je me suis sentie vraiment en paix et Ă lâaise. Plus tard, la police mâa surveillĂ©e, moi aussi. Je constituais donc un risque et ne pouvais pas entrer en contact avec les autres. Je ne pouvais pas assister aux rĂ©unions ni accomplir mes devoirs. Ăa a Ă©tĂ© une pĂ©riode trĂšs difficile pour moi. Jâai beaucoup regrettĂ© lâĂ©poque oĂč je pouvais me rĂ©unir avec mes frĂšres et sĆurs et faire mes devoirs. Jâavais hĂąte de retrouver mes frĂšres et sĆurs, dâĂ©changer sur la vĂ©ritĂ© avec eux et de dire ce que jâavais dans le cĆur. La vie dâĂglise et mes frĂšres et sĆurs me manquaient, jâĂ©tais tourmentĂ©e. Je nâai compris quâalors ce que mes frĂšres et sĆurs traquĂ©s par le PCC avaient dĂ» ressentir quand ils ne pouvaient pas avoir de vie dâĂglise ni voir leurs frĂšres et sĆurs. Jâai pensĂ© Ă SĆur Zhu Yun, que jâavais recasĂ©e dans lâĂglise voisine. Je mâĂ©tais alors dit que, puisquâelle ne pouvait pas accomplir de devoirs, elle nâallait ĂȘtre dâaucune aide dans le travail de lâĂglise. Mais je nâavais pas rĂ©flĂ©chi aux tourments quâelle avait dĂ» endurer, Ă©tant donnĂ© quâelle avait Ă©tĂ© emprisonnĂ©e par le PCC pendant plus de trois ans, quâelle Ă©tait encore surveillĂ©e depuis sa libĂ©ration, et quâelle ne pouvait pas contacter ses frĂšres et sĆurs ni avoir une vie dâĂglise. Pour pouvoir assister aux rĂ©unions, elle avait dĂ» venir dans notre Ăglise depuis sa ville. Elle lâavait fait pour pouvoir ĂȘtre en contact avec ses frĂšres et sĆurs, mais je lâavais rejetĂ©e, sans un mot de rĂ©confort ni la moindre compassion. Plus jây ai songĂ©, plus je me suis sentie coupable. Pourquoi avais-je Ă©tĂ© aussi froide et cruelle ? Je nâavais aucune humanitĂ© ! Ensuite, jâai lu ces paroles de Dieu qui rĂ©vĂ©laient les antĂ©christs. Elles mâont aidĂ©e Ă voir mon problĂšme plus clairement. La parole de Dieu dit Le caractĂšre insidieux et venimeux des antĂ©christs se manifeste principalement par lâexistence dâun but dans tout ce quâils font. La premiĂšre chose Ă laquelle ils pensent, ce sont leurs propres intĂ©rĂȘts, et leurs mĂ©thodes sont mĂ©prisables, grossiĂšres, sordides, misĂ©rables et louches. Il nây a aucune sincĂ©ritĂ© dans la façon dont ils font les choses et dont ils traitent les gens ni dans les principes selon lesquels ils les traitent. La façon dont ils traitent les gens consiste Ă profiter dâeux et Ă les manipuler, et quand les gens ne leur sont plus utiles, ils les jettent. Si tu as une valeur utile pour eux, ils font semblant de se soucier de toi âComment vas-tu ? As-tu rencontrĂ© des difficultĂ©s ? Je peux tâaider Ă rĂ©soudre tes difficultĂ©s. Dis-moi si tu as des problĂšmes. Je suis lĂ pour toi. Quelle chance nous avons dâavoir une si bonne relation !â Ils semblent si attentifs. Pourtant, sâil arrive un jour que tu nâaies plus aucune valeur utile pour eux, ils tâabandonneront, ils te mettront de cĂŽtĂ© et te traiteront comme sâils ne tâavaient jamais rencontrĂ©. Lorsque tu as vraiment un problĂšme et que tu vas chercher de lâaide, leur attitude change soudainement, leurs paroles ne sonnent plus aussi bien que lorsquâils tâavaient promis de tâaider pour la premiĂšre fois et pourquoi cela ? Câest parce que tu nâas plus aucune valeur utile pour eux, alors ils cessent de te prĂȘter attention. Et ce nâest pas tout sâils dĂ©couvrent que tu as fait quelque chose de mal ou trouvent quelque chose quâils peuvent utiliser comme levier, ils deviennent froidement cyniques vis-Ă -vis de toi et peuvent mĂȘme te condamner. De quel genre de façon de faire sâagit-il ? Est-ce une manifestation de gentillesse et de sincĂ©ritĂ© ? Lorsque les antĂ©christs manifestent ce genre de caractĂšre insidieux et venimeux dans leur comportement envers les autres, y a-t-il lĂ -dedans une trace dâhumanitĂ© ? Ont-ils la moindre sincĂ©ritĂ© vis-Ă -vis de ces gens ? Absolument pas. Tout ce quâils font est pour leur propre profit, leur fiertĂ© et leur rĂ©putation, pour se donner un statut et une renommĂ©e parmi les autres. De tous ceux quâils rencontrent, sâils peuvent tirer profit, ils le feront. Ceux dont ils ne peuvent pas profiter, ils les dĂ©daignent et ne leur prĂȘtent aucune attention mĂȘme si tu prends sur toi de les approcher, ils tâignorent, comme si tu leur Ă©tais invisible. Mais si un jour vient oĂč ils ont besoin de toi, leur attitude envers toi change soudainement et ils deviennent inexplicablement trĂšs attentifs et trĂšs aimables. Pourquoi leur attitude envers toi a-t-elle changĂ© ? Tu as une valeur utile. Câest vrai quand ils voient que tu as une valeur utile, leur attitude change » RĂ©sumĂ© du caractĂšre des antĂ©christs et de lâessence de leur tempĂ©rament Partie I », dans Exposer les antĂ©christs. Quand jâai vu ce que cette parole de Dieu rĂ©vĂ©lait, je me suis sentie malheureuse et coupable. Jâavais agi comme un antĂ©christ. Quelle que soit la situation, jâĂ©tais uniquement motivĂ©e par mes intĂ©rĂȘts. Je calculais sans cesse et jâutilisais les gens dans mes interactions. Je nâavais aucun amour pour mes frĂšres et sĆurs, aucune honnĂȘtetĂ©, aucune bontĂ©. SĆur Zhu Yun avait Ă©tĂ© surveillĂ©e par le PCC pendant si longtemps, sans pouvoir avoir une vie dâĂglise. Jâaurais dĂ» comprendre sa situation, la soutenir et lâaider avec amour, arranger au plus vite pour elle quâelle assiste aux rĂ©unions et accomplisse les devoirs quâelle pouvait faire. Mais je mâĂ©tais juste souciĂ©e du risque quâelle nous faisait courir. Je mâĂ©tais dit que lâaccepter nâallait aider en rien le travail de lâĂglise, que nous allions devoir dĂ©penser de lâĂ©nergie et payer un prix pour lâaider. Au pire, elle allait menacer la sĂ©curitĂ© des autres frĂšres et sĆurs, ce qui allait affecter le travail de lâĂglise. Je ne mâĂ©tais donc pas souciĂ©e quâelle puisse avoir ou non une vie dâĂglise, et je ne lui avais pas posĂ© une seule question sur son Ă©tat ou ses difficultĂ©s. Jâavais juste voulu me dĂ©barrasser dâelle, ne pas lâadmettre dans lâĂglise. Jâavais Ă©tĂ© si indiffĂ©rente et Ă©goĂŻste. Je nâavais vraiment aucune humanitĂ© ! Je nâai pas pu mâempĂȘcher de me demander Je nâai mĂȘme pas pu penser Ă ma sĆur dans cette situation simple. Je nâai eu aucun amour, aucune compassion pour elle. Alors comment lâaide que jâai proposĂ©e auparavant Ă mes frĂšres et sĆurs aurait-elle pu ĂȘtre sincĂšre ? » En rĂ©flĂ©chissant, jâai compris quâĂ maintes reprises jâavais aidĂ© mes frĂšres et sĆurs parce que jâĂ©tais dirigeante dâĂglise. Jâavais cru quâen les soutenant convenablement, en mâassurant que tous Ă©taient dans un Ă©tat normal, jâallais obtenir des rĂ©sultats dans mon devoir et donner une bonne image de moi Ă coup sĂ»r. Je rĂ©alisais seulement maintenant que mes actes ne tenaient pas compte de la volontĂ© de Dieu, et que je nâassumais pas mes responsabilitĂ©s de dirigeante. Ă la place, je protĂ©geais ma rĂ©putation et mon statut. En apparence, jâaccomplissais mon devoir, mais en fait, je veillais sur mes intĂ©rĂȘts, sous couvert de faire mon devoir. Je me servais des autres comme dâun tremplin pour poursuivre rĂ©putation et statut. Ce que je faisais Ă©tait dĂ©goĂ»tant aux yeux de Dieu, et je suivais un chemin de rĂ©sistance Ă Dieu. Si je nâavais pas souffert dâĂȘtre privĂ©e de vie dâĂglise, je nâaurais jamais connu la peine et la souffrance endurĂ©es par mes frĂšres et sĆurs sans rĂ©unions ni vie dâĂglise. Et je nâaurais jamais reconnu mon tempĂ©rament dâantĂ©christ sinistre et malveillant. Plus tard, jâai lu cet autre passage de la parole de Dieu. Le problĂšme avec les gens qui poursuivent leurs propres intĂ©rĂȘts est que les buts quâils poursuivent sont les buts de Satan, ce sont des buts qui sont mauvais et injustes. Lorsque les gens poursuivent des intĂ©rĂȘts personnels comme le prestige et le statut, ils deviennent involontairement lâoutil de Satan, ils deviennent un canal pour Satan et, de plus, ils deviennent lâincarnation de Satan. Ils jouent un rĂŽle nĂ©gatif dans lâĂglise. Sur le travail de lâĂglise, sur la vie normale de lâĂglise et sur la poursuite normale des Ă©lus de Dieu, lâeffet quâils exercent est de dĂ©ranger et de nuire ils ont un effet dĂ©favorable et nĂ©gatif » Ils ne font leur devoir que pour se distinguer et nourrir leurs propres intĂ©rĂȘts et ambitions ; ils ne tiennent jamais compte des intĂ©rĂȘts de la maison de Dieu, et vendent mĂȘme ces intĂ©rĂȘts en Ă©change de la gloire personnelle Partie I », dans Exposer les antĂ©christs. Cette rĂ©vĂ©lation issue des paroles de Dieu mâa fait comprendre que si nous faisons notre devoir sans pratiquer la vĂ©ritĂ©, et protĂ©geons notre rĂ©putation et notre statut, quel que soit le prix que nous payons, nous jouerons toujours un rĂŽle nĂ©gatif dans lâĂglise et servirons dâexutoire Ă Satan. Nous ne ferons quâinterrompre et perturber le travail de lâĂglise, et nuirons Ă lâentrĂ©e dans la vie de nos frĂšres et sĆurs. Jâai songĂ© Ă ma sĆur, obligĂ©e de venir Ă nous depuis sa ville pour prendre part Ă la vie dâĂglise. Elle croyait sincĂšrement en Dieu et dĂ©sirait ardemment Sa parole. Si jâavais eu la moindre humanitĂ©, je ne lâaurais pas traitĂ©e ainsi. JâĂ©tais dirigeante dâĂglise, mais quand SĆur Zhu Yun avait eu des ennuis, je ne lâavais pas aidĂ©e. Jâavais essayĂ© de la recaser dans une autre Ăglise, avec indiffĂ©rence, sans pitiĂ©. Plus jâai pensĂ© Ă ce que jâavais fait et plus je me suis dĂ©testĂ©e. Je me sentais redevable envers ma sĆur, et encore plus envers Dieu. Alors je suis venue devant Dieu et jâai priĂ© Dieu ! Je ne tiens compte que de mes intĂ©rĂȘts quand jâagis, je nâai aucun amour pour mes frĂšres et sĆurs. Je suis si Ă©goĂŻste et malveillante ! Dieu ! Je veux me repentir⊠» Plus tard, en lisant cette parole de Dieu, jâai vu lâapprovisionnement et le souci dĂ©sintĂ©ressĂ©s de Dieu pour lâhumanitĂ©, et jâai eu encore plus honte de mon Ă©goĂŻsme et de ma malveillance. La parole de Dieu dit Quels que soient la quantitĂ© de paroles de Dieu que tu as entendues, la vĂ©ritĂ© que tu es capable dâaccepter et que tu as comprise, la rĂ©alitĂ© que tu as vĂ©cue et les rĂ©sultats que tu as obtenus, il y a un fait que tu dois comprendre la vĂ©ritĂ©, le chemin et la vie de Dieu sont accordĂ©s gratuitement Ă chacun, et câest Ă©quitable pour chacun. Dieu ne favorisera jamais une personne par rapport Ă une autre en raison du temps depuis lequel elle croit en Lui ou de ce quâelle a souffert, et Il ne favorisera ni ne bĂ©nira jamais une personne en raison du temps depuis lequel elle croit en Lui ou de ce quâelle a souffert. Il ne traitera pas non plus quelquâun diffĂ©remment en raison de son Ăąge, de son apparence, de son sexe, de son milieu familial, etc. Chaque personne obtient la mĂȘme chose de Dieu. Il fait en sorte que personne nâobtienne moins et que personne nâobtienne beaucoup plus. Dieu est juste et Ă©quitable envers chaque personne. Il pourvoit aux besoins de lâhomme Ă temps et de façon proportionnĂ©e, ne le laissant pas avoir faim, froid ni soif, et Il satisfait tous les besoins du cĆur de lâhomme. Quand Dieu fait ces choses, quâest-ce que Dieu exige des gens ? Dieu donne ces choses aux gens, alors y a-t-il chez Dieu de lâĂ©goĂŻsme ? Non. Il nây a chez Dieu aucun Ă©goĂŻsme. Les paroles et lâĆuvre de Dieu sont toutes pour le bien de lâhumanitĂ© et elles sont destinĂ©es Ă rĂ©soudre toutes les Ă©preuves et difficultĂ©s de lâhumanitĂ©, afin que lâhumanitĂ© puisse obtenir de Dieu la vraie vie. Câest un fait » Lâhomme est le plus grand bĂ©nĂ©ficiaire du plan de gestion de Dieu », dans Sermons de Christ des derniers jours. Dieu subvient aux besoin de tous, de maniĂšre dĂ©sintĂ©ressĂ©e. Il travaille trĂšs dur en chacun dâentre nous et nâattend jamais rien en retour. Il espĂšre seulement que nous poursuivrons la vĂ©ritĂ©, changerons nos tempĂ©raments, et vivrons une vĂ©ritable ressemblance humaine. Mais jâavais traitĂ© mes frĂšres et sĆurs en me basant sur leur utilitĂ©. Sâils Ă©taient utiles, jâĂ©tais prĂȘte Ă payer nâimporte quel prix. Sinon, je ne leur prĂȘtais aucune attention. Sâils nâapportaient rien, ils mâindiffĂ©raient. JâĂ©tais Ă©goĂŻste et mĂ©prisable. Le Seigneur JĂ©sus a dit Je vous le dis en vĂ©ritĂ©, toutes les fois que vous avez fait ces choses Ă lâun de ces plus petits de mes frĂšres, câest Ă moi que vous les avez faites » Matthieu 2540. Oui. MĂȘme aux frĂšres et sĆurs les moins remarquables au sein de lâĂglise, on doit proposer de lâaide, tant quâils croient authentiquement en Dieu, et quâils ne sont pas des scĂ©lĂ©rats, des antĂ©christs ou des non-croyants. Les aider avec amour, câest tenir compte de la volontĂ© de Dieu, et cela reçoit lâapprobation de Dieu. Ces frĂšres et sĆurs recherchĂ©s par le PCC, en particulier, qui ne peuvent pas rentrer chez eux, doivent ĂȘtre bien traitĂ©s, et nous devons nous assurer de leur sĂ©curitĂ©. Câest encore plus une bonne action. Lâattitude dâune personne envers ses frĂšres et sĆurs montre son humanitĂ©. Jâai Ă©prouvĂ© de profonds regrets. Si lâon me donnait une nouvelle chance de faire mon devoir, je ne pouvais plus ĂȘtre Ă©goĂŻste et mĂ©prisable, ni ne tenir compte que de mes intĂ©rĂȘts quand jâinteragissais avec mes frĂšres et sĆurs. Je devais faire de mon mieux pour aider mes frĂšres et sĆurs, et ĂȘtre quelquâun qui possĂšde humanitĂ© et raison. En janvier de cette annĂ©e, jâai finalement commencĂ© un autre devoir. Ma dirigeante a arrangĂ© pour moi que je soutienne une sĆur qui posait un problĂšme de sĂ©curitĂ©. Jâai pensĂ© AprĂšs tout ce que jâai traversĂ©, jâai enfin un devoir. Si jâentre en contact avec cette sĆur, que va-t-il se passer si je suis mise en cause ? » Ă ce stade, jâai compris que je nâĂ©tais pas dans un bon Ă©tat, alors je suis venue en hĂąte devant Dieu et jâai priĂ© pour pouvoir renoncer Ă moi-mĂȘme, en disant que je voulais faire de mon mieux pour aider et soutenir ma sĆur. En me rĂ©unissant et en Ă©changeant avec elle sur la parole de Dieu, son Ă©tat nĂ©gatif sâest peu Ă peu inversĂ©, et elle a voulu Ă©crire un article tĂ©moignant de Dieu. En faisant tout mon possible pour aider ma sĆur, je me suis sentie vraiment en paix. Autrefois, je me disais que je pouvais supporter des Ă©preuves, travailler dur dans mon devoir, avoir une bonne humanitĂ©, et de lâamour pour mes frĂšres et sĆurs. GrĂące Ă ce que les faits ont montrĂ©, et au jugement et Ă la rĂ©vĂ©lation de la parole de Dieu, jâai enfin vu que je nâavais fait que rechercher le gain. Jâavais Ă©tĂ© Ă©goĂŻste, indiffĂ©rente, et mon cĆur nâavait eu ni honnĂȘtetĂ© ni bontĂ©. Jâavais Ă©tĂ© corrompue par Satan, au point de devenir inhumaine ! Le jugement et la rĂ©vĂ©lation de la parole de Dieu mâont fait comprendre comment traiter mes frĂšres et sĆurs avec humanitĂ© et raison. Cela mâa aidĂ©e Ă bien mâentendre avec autrui, sans rechercher sans cesse mon propre intĂ©rĂȘt, et Ă soutenir et aider avec sincĂ©ritĂ© mes frĂšres et sĆurs. Rendons grĂące Ă Dieu !
Cette histoire m'est arrivĂ©e quand j'avais 11/12 ans. 1995/1996 Nous Ă©tions avec mes parents et mon frĂšre de 13/14ans chez mon oncle et ma tante qui habitaient dans une ferme. C'Ă©tait l'automne, la chanson " dieu m a donnĂ© la foi" d Ophelie Winter passait Ă la mĂšre Ă©tait avec ma tante et d'autres femmes de la famille dans la cuisine. Mon pĂšre Ă©tait Ă la cave avec mon oncle et d'autres hommes de la famille. Et avec mon frĂšre nous Ă©tions dehors, Ă proximitĂ© de notre voiture, Ă Ă©couter la musique sur l dit prĂ©cĂ©demment, mon oncle et ma tante vivait dans une ferme. Il y avait donc tout un bĂÂątiment avec le foin, les vaches, quelques animaux de ferme ... des chiens ... et surtout un grenier au dessus de la maison avec un accĂšs extĂ©rieur. Il y avait un escalier en pierre qui longeait un pan du mur et au bout un mini balcon avec une vieille porte en bois qui ouvrait donc sur ce fameux faisait nuit, il Ă©tait environ 20h. On s amusait donc avec mon frĂšre prĂšs de la voiture en chantant ce qui passait Ă la radio et en regardant la lune et les etoiles. La voiture etait garĂ©e d'avant l escalier menant au grenier. Celui ci etait sur la gauche de la Ă cette Ă©poque nous avions une phrase qui nous faisait rire merci de ne pas se moquer, nous Ă©tions jeunes et dĂ©biles.Cette phrase Ă©tait "ouhouh esquimau sort de ta cachette". Cherchez pas Ă comprendre, mĂÂȘme moi prĂšs de 30 ans plus tard je me dis qu on Ă©tait vraiment dĂ©biles. Donc Ă un moment, avec mon frĂšre on s est mis Ă dire tout fort, tout en Ă©tant toujours Ă cĂÂŽtĂ© de la voiture "ouhouh esquimau, sort de ta cachette".Et lĂ , Ă la porte du grenier un rond blanc tel un visage est apparu. Comme si quelqu'un sortait juste sa tĂÂȘte par la porte du grenier et nous fixait. Rien d autres. Pas de corps. Juste une forme ronde et bien nous sommes regardĂ©s avec mon frĂšre et nous avons detalĂ©s comme des lapins vers la cave. L accĂšs Ă celle ci Ă©tait Ă©galement par l extĂ©rieur. Sur le mĂÂȘme pan de mur que le grenier. On a criĂ© aux hommes prĂ©sents qu'il y avait quelqu'un au grenier. Ils se sont un peu moquĂ©s de nous mais ont fini par prendre des lampes torches pour monter voir. On les a suivis. La porte du grenier Ă©tait fermĂ©e mais pas Ă clefs. Ils ont fait le tour de celui ci mais Ă part des congĂ©lateurs et des sacs de grains il n y avait sommes tous redescendus, et avec mon frĂšre je crois bien que nous sommes passĂ©s pour des fous auprĂšs de ma ce quelqu'un qui s Ă©tait rĂ©fugiĂ© au grenier, ou toute autre chose. Nous n avons jamais su. Mais selon ma mĂšre ce n Ă©tait pas la 1ere fois que je voyais des "choses"Cela s est reproduit des annĂ©es plus tard en 2012. Que je raconterai dans un autre post.
SociĂ©tĂ© - Ăclairage Ce groupe chrĂ©tien sâen est violemment pris Ă la communautĂ© LGBTQ+ vendredi dernier, en dĂ©truisant le symbole de lâarc-en-ciel sur un panneau dâaffichage. OLJ / Caroline HAYEK, le 30 juin 2022 Ă 00h01 Une image tirĂ©e de la page Facebook des Jnoud el-Rab. Ils sont musclĂ©s, tatouĂ©s, barbus et souvent habillĂ©s de noir. Devant le siĂšge central de la SGBL Ă Sin el-Fil ou devant lâagence de SaydĂ© Ă Achrafieh, ces chabeb », souvent armĂ©s, sont postĂ©s aux entrĂ©es et surveillent les allers et... Ils sont musclĂ©s, tatouĂ©s, barbus et souvent habillĂ©s de noir. Devant le siĂšge central de la SGBL Ă Sin el-Fil ou devant lâagence de SaydĂ© Ă Achrafieh, ces chabeb », souvent armĂ©s, sont postĂ©s aux entrĂ©es et surveillent les allers et...Who are Ashrafiehâs 'Soldiers of God'?... Sur le mĂȘme sujet
nous avons vu les pas de notre dieu