Retrouvezles articles parus le mardi 18 janvier 2022 dans Le ProgrĂšs. Parcourez nos archives facilement. CinĂ©maLes bronzes font du ski Bronzes Films cultes Films . un service gratuit financĂ© par la publicitĂ©. Pour nous aider et ne plus voir ce message : Je dĂ©sactive Adblock. Je vous soutiens sur Tipeee. Films . Les BronzĂ©s font du ski. par Bagra974. Bagra974. 25 109 jouĂ©s - il y a 15 ans . Film culte! QUIZ 10 QUESTIONS. 74%. Les bronzes font du ski Bronzes Films Audiences Les BronzĂ©s font du ski et Cassandre loin devant This is us et Vous avez la parole Les audiences du jeudi 4 juin 2020 pour les programmes diffusĂ©s en prime time. Voir plus d'articles 24critiques sur ce livre. Je dĂ©couvre la plume de Claire Bertin dans ce roman feel good et mĂȘme si j'ai passĂ© un bon moment de lecture, il me manquait ce petit truc en plus pour m'attacher encore plus aux personnages . J'ai eu enfants : dĂ©part de 11h25 Ă  12h00 en 6 vagues sur 300, 800, 1600 ou 2500m. Bulletins : disponibles Ă  l’office du tourisme de Rosheim, chez l’ECHO d’Alsace Ă  Barr, chez Sport 2000 SĂ©lestat et Illkirch, sur notre site sur demande au 06 83 67 07 96. Synopsis 1978. Gigi, JĂ©rĂŽme, Christiane, Jean-Claude et Bernard arrivent en mĂȘme temps dans un village de vacances en CĂŽte d'Ivoire. Bernard vient retrouver son Ă©pouse Nathalie, installĂ©e au village depuis dĂ©jĂ  une semaine. Popeye, chef des sports, Bobo v9Hyron. Par avec AFPPubliĂ© le 21/11/2019 Ă  6h08Mis Ă  jour le 21/11/2019 Ă  12h58 Rien ne laissait prĂ©sager au dĂ©part que ce film allait devenir un filme culte. Histoire, coulisses et rĂ©pliques cultes. Le 21 novembre 1979, Jean-Claude Dusse, Popeye, Gigi et leurs amis dĂ©valaient pour la premiĂšre fois les pistes de Val d'IsĂšre sur grand Ă©cran. "Les BronzĂ©s font du ski" allait devenir une comĂ©die française culte, dont le succĂšs Ă©tonne toujours le rĂ©alisateur Patrice Leconte. "On sait jamais, sur un malentendu ça peut marcher", "Je sens que ce soir, je vais conclure" ces rĂ©pliques cĂ©lĂšbres sont entrĂ©es dans la culture populaire en France, tout comme la chanson de Jean-Claude Dusse sur son tĂ©lĂ©siĂšge "Quand te reverrai-je, pays merveilleux...". Pourtant, rien ne laissait prĂ©sager au dĂ©part que ce film allait devenir un classique. Comment le film est nĂ©"Ça a Ă©tĂ© trĂšs dur de tourner, parce qu'on avait trop envie de rire"AprĂšs "Les BronzĂ©s", parodie des clubs de vacances sortie en novembre 1978 - qui fait 2,3 millions d'entrĂ©es, un bon rĂ©sultat mais pas un record pour l'Ă©poque -, c'est le producteur Yves Rousset-Rouard, oncle de Christian Clavier, qui persuade la troupe du Splendid et Patrice Leconte d'Ă©crire un deuxiĂšme film dans la foulĂ©e. "Le producteur sentait que 'Les BronzĂ©s' serait un bon succĂšs, et nous avait dĂ©jĂ  dit avant que le film sorte qu'on allait faire un numĂ©ro 2 .... Nous on n'Ă©tait pas sĂ»rs, puis on s'est laissĂ©s convaincre", raconte Patrice Leconte, qui n'avait avant rĂ©alisĂ© qu'un seul long mĂ©trage, "Les VĂ©cĂ©s Ă©taient fermĂ©s de l'intĂ©rieur".Les membres de l a troupe du Splendid, qui sĂ©vit au cafĂ©-théùtre - Christian Clavier, Michel Blanc, GĂ©rard Jugnot, Thierry Lhermitte, Josiane Balasko et Marie-Anne Chaze l - se retrouvent dĂšs la fin 1978 Ă  Val d'IsĂšre pour prĂ©parer la suite. DĂ©sireux de partir sur un humour noir, ils imaginent au dĂ©part un film inspirĂ© du drame du vol 571 de la Fuerza AĂ©rea Uruguaya qui s'Ă©tait Ă©crasĂ© dans la CordillĂšre des Andes en 1972, et dont les survivants avaient dĂ» manger les corps des morts . "Évidemment, Yves Rousset-Rouard Ă©tait trĂšs contre, parce qu'il a dit 'on ne fait pas une comĂ©die avec ça'", se souvient Patrice Leconte. Alors que le producteur peine Ă  boucler son financement, les membres du Splendid partent finalement sur une histoire plus classique de vacances Ă  la neige , en reprenant leurs personnages du premier opus. Parmi eux, le cĂ©libataire maladroit Jean-Claude Dusse Michel Blanc, le dragueur invĂ©tĂ©rĂ© Popeye Thierry Lhermitte, le couple Bernard et Nathalie, devenus des nouveaux riches GĂ©rard Jugnot et Josiane Balasko, le mĂ©decin JĂ©rĂŽme et sa femme Gigi, qui tient une crĂȘperie Christian Clavier et Marie-Anne Chazel, ou encore Christiane l'esthĂ©ticienne Dominique Lavanant.Le tournage s'accompagnera de quelques difficultĂ©s, liĂ©es notamment Ă  la mĂ©tĂ©o, mais aussi de franches tranches de rigolade. C'est le cas par exemple lors de la scĂšne chez des montagnards qui leur offrent de la "fougne", fabriquĂ©e avec des restes de fromages, et de la liqueur d'Ă©chalote, se rappelle Patrice Leconte. "Ça a Ă©tĂ© trĂšs dur de tourner, parce qu'on avait trop envie de rire".Un succĂšs surtout dĂ» aux rediffusions"Ces films-lĂ  nous Ă©chappent complĂštement"À sa sortie, le film marchera sans dĂ©chaĂźner les foules, faisant moins d'entrĂ©e que le premier volet 1,6 million. Mais il s'imposera au fil du temps et de ses nombreuses rediffusions Ă  la tĂ©lĂ©vision - 17 Ă  ce jour, prĂ©cise Patrice Leconte - comme l'un des incontournables de la comĂ©die française, "propulsant avec un petit turbo", dit-il, sa carriĂšre et celle des acteurs."Ce sont les rediffusions qui ont permis aux gens de dĂ©couvrir le Splendid", explique Alexandre Raveleau, auteur du livre "Les BronzĂ©s, la vĂ©ritable histoire". "Le culte des BronzĂ©s, c'est d'abord le fait que ce soit une troupe du cafĂ©-théùtre, donc une autre lecture de la comĂ©die Ă  cette Ă©poque-lĂ ", analyse-t-il. "C'est aussi un film qui ne vieillit pas", ajoute l'auteur, estimant que "des films du Splendid, c'est sans doute le plus familial". "C'est toujours la mĂȘme chose d'aller Ă  la neige, donc de gĂ©nĂ©ration en gĂ©nĂ©ration, on rigole toujours des mĂȘmes choses"."Quand on a fait ces deux premiers 'BronzĂ©s', on Ă©tait heureux de les faire", se souvient Patrice Leconte. "Mais on ne pouvait pas penser qu'on en parlerait comme ça 40 ans plus tard", poursuit-il. "Ces films-lĂ  nous Ă©chappent complĂštement". Dix rĂ©pliques cultes - "Écoute Bernard, je crois que toi et moi on a un peu le mĂȘme problĂšme, c'est-Ă -dire qu'on ne peut pas vraiment tout miser sur notre physique, surtout toi. Alors si je peux me permettre de te donner un conseil, c'es t oublie que tu n'as aucune chance, vas-y, fonce ! On sait jamais, sur un malentendu ça peut marcher" Michel Blanc, dans le rĂŽle de Jean-Claude Dusse, Ă  GĂ©rard Jugnot, dans celui de Bernard- "Vous avez de la pĂąte? Vous avez du suc'? Alors avec la pĂąte vous faites une crĂȘpe, et puis vous mettez du suc' dessus!" Bruno Moynot dans le rĂŽle de Gilbert Seldman, Ă  Marie-Anne Chazel alias Gigi, qui travaille dans une crĂȘperie- "Quand te reverrai-je, pays merveilleux, oĂč ceux qui s'aiment, vivent Ă  deux..." Jean-Claude Dusse chantant sur un tĂ©lĂ©siĂšge oĂč il est bloquĂ© pour la nuit- "Excusez-moi, mais vous ĂȘtes en train d'uriner sur ma voiture" Bruno Moynot, jouant Gilbert Seldman, Ă  GĂ©rard Jugnot, dans le rĂŽle de Bernard- "Moi j'ai achetĂ© cet appartement du 15 au 30, si tout le monde dĂ©passe d'une demi-journĂ©e, qu'est-ce qu'il se passe ? L'annĂ©e prochaine, je skie au mois de juillet" Bernard au locataire prĂ©cĂ©dent de son appartement- "Copain c'est son nom. On l'a appelĂ© comme ça, Copain comme cochon..." "Mais bouffez-le, votre cochon !" JĂ©rĂŽme, mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste jouĂ© par Christian Clavier, et un couple qui lui amĂšne un cochon Ă  soigner- "Monsieur Dusse, ce qui ne va pas, c'est le planter du bĂąton". "Je vais te le planter le bĂąton, moi !" Le moniteur de ski et Jean-Claude Dusse- "Je sais pas ce qui me retient de te casser la gueule ! La trouille non ? Ouais, ça doit ĂȘtre ça..." Michel Blanc et Thierry Lhermitte, alias Popeye- "Ça veut dire qu'Ă©ventuellement, si vous Ă©tiez au bout du rouleau, on pourrait envisager de conclure ?" Jean-Claude Dusse Ă  Nathalie - Josiane Balasko - et Gigi, quand ils attendent les secours dans la montagne- "C'est quoi les petits trucs blancs dedans ?" "Ça, c'est les vers. Ben oui, comme ça il y a de la viande aussi" "Je suis vĂ©gĂ©tarien !" Jean-Claude Dusse et les montagnards qui leur font goĂ»ter une spĂ©cialitĂ© locale, la fougne RevoilĂ  donc Popeye en play-boy des alpages, Gigi, pourfendeuse de crĂȘpes au sucre, Christiane, l'esthĂ©ticienne Ă©ternellement amoureuse, Bernard le gourmetteux Ă  la R18, et Jean Claude Dusse, avec un D comme Dusse des spĂ©cimens cultissimes du quotidien, rangĂ©s au panthĂ©on des anti-hĂ©ros franco-français aux cĂŽtĂ©s des Bidochon de Binet ou des beaufs de Cabu. On retrouve dans cette suite, Ă  nouveau orchestrĂ©e par Patrice Leconte, tous les ingrĂ©dients du succĂšs retentissant qu'a connu un an auparavant Les BronzĂ©s des personnages pathĂ©tiques, ultra typĂ©s mais toujours singuliers et des dialogues dĂ©calĂ©s, Ă  l'emporte-piĂšce, dĂ©sormais entrĂ©s dans le langage courant. La peinture sociale acerbe ne mĂ©nage pas les "Français moyens" de cette fin des "trente glorieuses". La France, mĂ©dusĂ©e, avait subi quelques annĂ©es auparavant l'Ă©lectrochoc des Valseuses de Bertrand Blier, servi par le trio dĂ©capant Dewaere-Miou-Miou-Depardieu, fraĂźchement dĂ©barquĂ© du cafĂ© de la gare. En amenant au cinĂ©ma comique des annĂ©es soixante-dix l'Ă©nergie et l'inventivitĂ© des planches du cafĂ©-théùtre, la troupe du Splendid achĂšve le mouvement de renouvellement d'un genre. Les bronzĂ©s font du ski, qui aurait pu s'appeler Amours, vin chaud et plantĂ© du bĂąton, se dĂ©guste entre amis accompagnĂ© d'un vin blanc trĂšs secPrix CHF Je n'ai vraiment jamais su comment Jean-Claude Dusse s'Ă©crivait, en tout cas son nom de famille. 40 ans que Les BronzĂ©s font du ski est sorti dans les salles de cinĂ©ma, j'ai vu le film un bon paquet de fois je le trouve largement meilleur que Les BronzĂ©s tout court mais avant que n'existe le site imdb, je croyais que ça s'Ă©crivait Duss. Cela n'a absolument aucune importance mais je le signale parce que ce pauvre Jean-Claude harnachĂ© avec ses skis et bĂątons dĂ©barque Ă  la gare pour aller Ă  la neige. Michel Blanc ouvre la suite mais se trompe de gare, il est Ă  Saint-Lazare et devait ĂȘtre Ă  la gare de Lyon. Nathalie Josiane Balasko et Bernard GĂ©rard Jugnot eux ne se trompent jamais. Ils ont louĂ© un appartement en co-propriĂ©tĂ© Ă  la montagne. Ils ont un goĂ»t sĂ»r et mettent rapidement sur le mur de ce studio blanc dans un immeuble sans personnalitĂ© une croĂ»te non sans avoir engueuler le couple qui n'avait pas encore dĂ©gagĂ©. Ils auraient pu arriver Ă  minuit et une minute. Ils jettent le jeu de scrabble, parce qu'ils sont honnĂȘtes Nathalie et Bernard. Contrairement Ă  Jean-Claude, ils ne sont pas encore Ă©quipĂ©s pour faire du ski, alors ils vont au magasin faire des emplettes. Ils sont accueillis par Popeye Thierry Lhermitte devenu larbin de sa femme. Le beau temps de Popeye semble passĂ©. Oh, certes, il continue de niquer toutes les femmes qu'il croise, mais il s'est fait prendre par sa femme qui l'a virĂ© de chez lui. Plus tard dans le film, il se fera pas mettre le poing dans la gueule par un Ă©poux cocu, Monsieur Camus Roland Giraud. Il n'aura jamais la possibilitĂ© de peser ses conquĂȘtes comme dans Les BronzĂ©s. Plus pathĂ©tique que jamais, il fait croire Ă  Bernard et Nathalie que son ex et son nouveau mec, prĂ©sentĂ© comme le cousin » Guy Laporte, sont en train de plaisanter, il leur sort rĂ©guliĂšrement un peu convaincant je t'expliquerai » gĂȘnĂ© et gĂȘnant. Autre boutique, la crĂȘperie de Gigi Marie-Anne Chazel qui sert les clients avec son caniche abricot dans les bras. Elle est pas commode la Gigi comme le montre le premier sketch du film, l'un des meilleurs, celui de la crĂȘpe au suc' » demandĂ© par Gilbert Bruno Moynot, personnage trĂšs secondaire, prĂ©sentateur mĂ©tĂ©o de profession, qui reviendra rĂ©guliĂšrement dans le film pour se faire humilier par les autres. Gigi vit lĂ  Ă  demeure et est en couple avec JĂ©rĂŽme Christian Clavier mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste qui prĂ©pare une compĂ©tition de ski slalom le fameux t'es mauvais, t'es mauvais » sorti par Gigi quand il n'arrive que dans les 40Ăšmes. Pour en finir avec tout le monde, Christiane l'esthĂ©ticienne Dominique Lavanant vient passer les vacances de neige avec son nouvel amoureux Marius Maurice Chevit, bien plus ĂągĂ© que lui, le monsieur avec la toque sur la tĂȘte » remarque Gigi, oui, mais je vous demande d'ĂȘtre discrets » car Marius est mariĂ©. C'est Marius, vendeur de toupets, qui met du fil dentaire dans la fondue je trouve ça complĂštement con », voulant faire une belle blague ringarde, il offre un calembour minable oĂč Christiane rigole comme une gamine. C'est dans ce repas, au milieu du film, qu'on apprend que la troupe va faire une balade en hĂ©licoptĂšre. Jusque lĂ  le film se contentait de sympathiques gags sur la montagne essentiellement autour de Jean-Claude Dusse et de son attente perpĂ©tuelle d'une fille dans sa chambre double, de son espoir que l'employĂ©e de l'hĂŽtel vienne le rejoindre, de son court de ski avec un moniteur qui lui apprend l'art du planter de bĂąton et de sa longue soirĂ©e sur la remonte-ski oĂč il chante une variation de Etoile des neiges. Michel Blanc a les meilleurs gags, tous connus et admirĂ©s avant que le film parte en haute montagne dans sa deuxiĂšme partie avec tout le monde sauf Christiane et Marius. C'est Popeye qui fait figure de guide de ski hors piste. La belle nature blanche est vite polluĂ©e par leur repas, les Italiens qui baisent comme des bĂȘtes et le meilleur de tous les gags du film, celui qui arrive Ă  la fin, le repas chez les paysans de montagne. Ils retrouvent Gigi, Jean-Claude et Nathalie, puis Gilbert. Ils Ă©taient perdus, ils avaient faim. On leur sert une pĂ©tafine composĂ©e des croĂ»tes de fromage de l'annĂ©e Ă©coulĂ©e oĂč vivent des vers. Puis c'est la liqueur d’échalotes au crapaud. C'est une merveille de chutes des personnages, de visages atrophiĂ©s par les grimaces et cris de douleur devant cette boisson. Le meilleur film de l'Ă©quipe du Splendid, le meilleur film de Patrice Leconte. Sortie en 1979, cette comĂ©die de Patrice Leconte est devenue un classique du cinĂ©ma français. Petits secrets du tournage dĂ©lirant de ce film culte. On a beau le connaĂźtre quasiment par cƓur depuis quarante ans qu’il est sorti sur nos Ă©crans, on ne se lasse pas de voir et revoir Ă  la tĂ©lĂ© Les bronzĂ©s font du ski ! Aussi incroyable que cela puisse paraĂźtre, cette comĂ©die dĂ©jantĂ©e, oĂč Patrice Leconte dirige la troupe du Splendid qui a Ă©galement coĂ©crit le scĂ©nario, n’a rencontrĂ© Ă  sa sortie, en 1979, qu’un succĂšs relatif. Avec 1,5 million de spectateurs au lieu des 2,3 millions rĂ©unis devant le premier volet un an plus tĂŽt, le long-mĂ©trage ne trouvera son public que plus tard, au fil des diffusions Ă  la tĂ©lĂ©vision. Pour fĂȘter cet anniversaire, France Dimanche vous propose d’entrer dans les coulisses Ă©piques de ce chef-d’Ɠuvre du genre, emmenĂ© par les jeunes acteurs prometteurs qu’étaient alors Christian Clavier, Thierry Lhermitte, Josiane Balasko, Michel Blanc, Marie-Anne Chazel, GĂ©rard Jugnot ou encore Dominique Lavanant qui n’en a pas gardĂ© que de bons souvenirs
 “Copain” comme cauchemar ! Je ne fais pas les bĂȘtes ! » explose, au bord de la crise de nerfs, le docteur JĂ©rĂŽme Tarayre, alias Christian Clavier, Ă  un couple d’agriculteurs venus le chercher pour soigner leur cochon qui fait de l’anĂ©mie ! Pour rĂ©aliser cette scĂšne hilarante, deux authentiques paysans savoyards ont gentiment prĂȘtĂ© Copain, leur porc mĂąle ĂągĂ© de 3 ans. La sĂ©quence Ă©tant tournĂ©e dans un appartement privĂ©, louĂ© Ă  Val d’IsĂšre, nous ne pouvions pas avouer au propriĂ©taire la prĂ©sence d’un massif cochon de ferme dans ses murs. Il aurait refusĂ© la location », a expliquĂ© le rĂ©alisateur. L’animal, un colosse de plus de 100 kilos, est donc endormi, dissimulĂ© dans une grosse malle Ă  costumes en osier pour ĂȘtre discrĂštement acheminĂ© au troisiĂšme Ă©tage de l’immeuble par cinq assistants en sueur. Mais le vĂ©tĂ©rinaire qui l’a envoyĂ© dans les bras de MorphĂ©e a injectĂ© une dose d’anesthĂ©siant trop faible qui ne peut agir plus de 52 minutes. Or le tournage de la scĂšne, rĂ©pĂ©tĂ© plus de trois fois, s’éternise sur une heure et demie ! Copain, qui s’avĂ©rera moins amical que son nom pouvait le laisser prĂ©sager, sort trĂšs agressif de son sommeil. C’est donc un Clavier livide qui se retrouve face Ă  un animal en rage, grognant et menaçant
 Christian hĂ©sitait entre la terreur et les fous rires », s’est remĂ©morĂ©, encore amusĂ©, Patrice Leconte. Le pauvre Copain, une fois reconduit dans son Ă©levage, a Ă©tĂ© boudĂ© par ses congĂ©nĂšres, sans doute jaloux de sa cĂ©lĂ©britĂ© ! La “fougne”, ça vous gagne ! Patrice Leconte lĂšve le voile Il s’agissait de mĂ©lasse, faite Ă  base de sucre roux mĂ©langĂ©e Ă  des petits bouts de biscotte pour lui donner son aspect grumeleux. Quant Ă  la fameuse liqueur d’échalote, c’était de l’eau. On avait introduit un crapaud en plastique Ă  l’intĂ©rieur de la bouteille en dĂ©coupant proprement le cul qu’on avait ensuite recollĂ©. » Balasko “J’y vais, mais j’ai peur !” Vous n’ĂȘtes pas particuliĂšrement Ă  l’aise sur des planches et dĂ©testez le ski ? Vous n’ĂȘtes pas seul ! Souvenez-vous de cette scĂšne mythique qui ouvre le film, au cours de laquelle le moniteur Popeye Thierry Lhermitte invite sur une piste verte tous ses amis, en vue de tester leur niveau de ski Jean-Claude Dusse Michel Blanc, Gigi Marie-Anne Chazel, le couple Morin Jugnot-Balasko ainsi que le docteur JĂ©rĂŽme Tarayre Christian Clavier sont tous fin prĂȘts, en combinaisons. Or si Lhermitte et Clavier sont tous deux des skieurs Ă©mĂ©rites, GĂ©rard Jugnot, en revanche, est un autodidacte qui, s’il cherche son style, ne tombe jamais. Marie-Anne Chazel et Michel Blanc s’en sortent aussi trĂšs bien. Le maillon faible est Josiane Balasko ! Non seulement l’actrice n’est pas du tout sportive et dĂ©teste le ski, mais elle est aussi terrorisĂ©e Ă  la seule idĂ©e de glisser de quelques mĂštres. La pauvre se prend donc des gadins mĂ©morables, en hurlant de terreur, chutes que Patrice Leconte se dĂ©lecte Ă  filmer entre deux fous rires
 Michel Blanc le prisonnier du tĂ©lĂ©siĂšge Cette scĂšne culte oĂč le malheureux Jean-Claude Dusse, coincĂ© en pleine nuit sur un tĂ©lĂ©siĂšge, chante Quand te reverrai-je ? Pays merveilleux, oĂč ceux qui s’aiment, vivent Ă  deux ! » a Ă©tĂ© tournĂ©e aprĂšs 18 heures, par une tempĂ©rature de - 10 °C et sous un vent glacial, sur les hauteurs de Val-d’IsĂšre ! Le scĂ©nario prĂ©voyait que Michel Blanc entonne Étoile des neiges, titre des annĂ©es 50 de Jacques Plante, sur une musique composĂ©e en 1930 par Franz Winkler. Mais pour Ă©viter de payer de coĂ»teux droits d’auteur aux hĂ©ritiers, Thierry Lhermitte et GĂ©rard Jugnot en ont modifiĂ© les paroles et la musique. Et pour la sĂ©quence suivante, oĂč Jean-Claude Dusse, transi de froid, se prĂ©cipite d’une hauteur de cinq mĂštres dans la neige, Michel Blanc, pas tĂ©mĂ©raire, a exigĂ© d’ĂȘtre doublĂ©. C’est un moniteur de ski de la station qui s’est jetĂ© dans le vide Ă  sa place
 Lavanant boudĂ©e et mise Ă  l’écart Il faisait froid, je ne savais pas skier et l’équipe du Splendid ne voulait pas de moi dans leur hĂŽtel », a expliquĂ© celle qui incarne Christiane, l’esthĂ©ticienne. Elle garde un souvenir atroce de ce tournage de deux mois Ă  Val-d’IsĂšre Ils m’ont mise Ă  l’écart et j’ai fait une grosse dĂ©prime. » DĂ©sespĂ©rĂ©e par cette situation, la comĂ©dienne part un soir se saouler Ă  la biĂšre et gober trois douzaines d’huĂźtres. Patrice Leconte la filme Ă  son insu et garde la sĂ©quence au montage. La sortie du film ne mettra pas fin Ă  sa brouille avec les comĂ©diens de la troupe. Des scĂšnes coupĂ©es de cannibalisme À l’origine, Martin Lamotte devait incarner un night-clubber arrogant, qui se disputait avec Jean-Claude Dusse. Estimant cette scĂšne pas assez drĂŽle, Patrice Leconte l’a coupĂ©e au montage, ainsi que 42 minutes de sĂ©quences que vous ne verrez jamais. Parmi elles, un extrait dĂ©lirant oĂč l’équipe, perdue dans la montagne et affamĂ©e, envisage le cannibalisme pour survivre
 ZĂ©ro impro ! Les comĂ©diens jouent de façon si naturelle qu’ils semblent ne pas se baser sur des dialogues Ă©crits
 Eh bien dĂ©trompez-vous ! Avec mes amis du Splendid, il n’y a jamais d’improvisation, a encore rĂ©vĂ©lĂ© le rĂ©alisateur photo. Les dialogues, le contexte et les intentions sont tous respectĂ©s, mais le jeu mĂȘme des acteurs est Ă©videmment intuitif. » PlantĂ© de bĂąton et vin chaud Le skieur chevronnĂ©, amateur de vin chaud, qui exhorte Jean-Claude Dusse Ă  travailler son plantĂ© de bĂąton » est un vrai moniteur savoyard Fernand Bonnevie, qui exerçait Ă  Val-d’IsĂšre. Pour que Michel Blanc puisse lui planter son bĂąton de ski en haut du dos, on lui a fixĂ© au prĂ©alable une grosse plaque de polystyrĂšne sous sa combinaison », s’est souvenu le producteur, Yves Rousset-Rouard. À la fin de la sĂ©quence, ledit Fernand est parti boire
 un vin chaud, hilare, dans un bar de la station, avec son bĂąton de ski fichĂ© dans le dos. Clara MARGAUX et Jean-Baptiste DROUET Ce soir, TF1 diffuse le cultissime Les BronzĂ©s font du ski ». Si le film de Patrice Leconte a dĂ©jĂ  presque 30 ans, la recette des BronzĂ©s cartonne toujours autant. Voici quelques anecdotes sur le tournage. 1 – La chanson de Michel Blanc n’est pas celle initialement prĂ©vueDans le scĂ©nario original des BronzĂ©s font du ski », Michel Blanc chantait Etoile des neiges », de Line Renaud, coincĂ© sur son tĂ©lĂ©siĂšge. Mais les ayant-droit ont refusĂ© son utilisation dans le film, et la chanson a dĂ» ĂȘtre modifiĂ©e au dernier moment en "Quand te reverrais-je, pays merveilleux", lors de la post-production. On voit d'ailleurs que ce qu'il chante ne correspond pas au mouvement de ses lĂšvres.>> Le PĂšre NoĂ«l est une ordure 5 choses que vous ne saviez peut-ĂȘtre pas sur le film << 2 – Le film remporte plus de succĂšs aujourd’huiEn 1979, le film n’a pas en fait pas remporter le triomphe qu’on lui connaĂźt aujourd’hui en salles avec seulement 1,5 million de spectateurs. Mais ce sont les rediffusions qui l’ont rendu culte. En dĂ©cembre 2008, sa rediffusion Ă  la tĂ©lĂ©vision avait rĂ©uni 10,4 millions de – Le vrai moniteur de skiVous vous rappelez surement de cette rĂ©plique culte le plantĂ© de bĂąton, monsieur Dusse, le plantĂ© de bĂąton ». Et bien le moniteur de ski de Jean-Claude Dusse n'Ă©tait pas un acteur, mais un vrai moniteur de ski. Il s’appelait Fernand Bonnevie, originaire de Val-d'IsĂšre oĂč le film a Ă©tĂ© tournĂ©. Il est dĂ©cĂ©dĂ© en 2013 Ă  l'Ăąge de 98 ans. 4 – Dominique Lavanant a failli quitter le tournageLors des deux mois de tournage Ă  Val d’IsĂšre, l’actrice qui joue Christiane l’esthĂ©ticienne s’est sentie trĂšs isolĂ©e du groupe des autres acteurs, qui ne voulaient pas d’elle dans leur hĂŽtel. FĂąchĂ©e avec la troupe, elle a fait une grosse dĂ©prime Ă  la fin du tournage et menacĂ© de rentrer Ă  – Les scĂšnes coupĂ©es au montagePlusieurs scĂšnes qui reprĂ©sentent au total 40 minutes du film ont Ă©tĂ© coupĂ©es au montage. L’une avec Martin Lamotte, incarnant un fĂȘtard arrogant propriĂ©taire d’une Porsche et qui se confrontait Ă  Jean-Claude Dusse Ă  la sortie d’une discothĂšque, elle n’apparaĂźt donc pas dans le film. Une autre durant laquelle la petite troupe, perdue dans la montagne, commençait Ă  songer au cannibalisme pour – Certains ne savaient mĂȘme pas skierLa moitiĂ© des acteurs de la troupe, dont Michel Blanc et Dominique Lavanant, ne savait pas skier en arrivant sur le tournage, et aprĂšs non plus d’ailleurs.

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