BlueTrain: The Complete Masters achat en ligne au meilleur prix sur E.Leclerc. Retrait gratuit dans + de 700 magasins Retrait gratuit dans + de 700 magasins RentrĂ©e des classes AprĂšsl'annonce de la mise sur le marchĂ© d'une partie des stocks stratĂ©giques des 28 pays membres de l'AIE, les cours du pĂ©trole se sont nettement dĂ©tendus. Leclerc va rendre la baisse immĂ©diatement applicable dĂšs lundi. PĂ©troleen France. Paris: Les enseignes de la grande distribution Leclerc et Carrefour ont annoncĂ© lundi vendre le carburant Ă  prix coĂ»tant en novembre, entendant tirer partie de la grogne contre la hausse des taxes dĂ©cidĂ©e par le gouvernement. " Dans un contexte d'augmentation drastique des prix des carburants et fidĂšle Ă  son combat en Lesprincipaux carburants ont passĂ© la barre symbolique des 2 euros le litre en moyenne la semaine derniĂšre en France. Une consĂ©quence de la hausse des cours du pĂ©trole brut en pleine invasion PoĂȘleĂ  pĂ©trole Ă©lectrique en promotion chez E.Leclerc. Evolution face aux prix des carburants Ă  la pompe. Le rĂšglement par carte bancaire se fait avec le systĂšme Sogenactif hautement sĂ©curisĂ©. A voir donc dans les stations services d'hypermarchĂ©s de ta RecherchesrĂ©centes : Prix gasoil fontaine, Cours leclers fuel 61, Prix du gasoil le moins cher a saint quentin, Leclers fuel domestique 61, Liste des auchan dans la creuse, Cout des carburants en croatie, France mĂ©thane pompe prix, PRIX PETROLE SUPERMARCH2 , Prix essence moins cher marignane, Lerclerc horbourg whir station, PRIX PETROLE CHAUFFAGE SUPERMARCH2, nVMSrKd. Comment fabrique-t-on de l'essence ou du gazole ? Pour expliquer le prix Ă  la pompe, il faut connaĂźtre les diffĂ©rentes Ă©tapes qui composent la fabrication du carburant. Il faut d'abord acheter du pĂ©trole brut, qui devra ĂȘtre raffinĂ©. Il est ensuite vendu aux distributeurs, qui doivent le transporter et le stocker, avant de le vendre aux consommateurs. Sur le produit final, l'État prĂ©lĂšve sa part avec deux taxes la TICPE ex-TIPP et la TVA. Le pĂ©trole brut. C'est l'ingrĂ©dient essentiel... et c'est celui dont le prix est soumis aux plus fortes fluctuations, en fonction de l'offre et de la demande, de la situation gĂ©opolitique des pays exportateurs et de nombreux autres facteurs. Les cours du pĂ©trole ont ainsi grimpĂ© de 10 % ce lundi matin, deux jours aprĂšs des attaques contre des infrastructures en Arabie saoudite qui ont entraĂźnĂ© une rĂ©duction de moitiĂ© de sa production. Le raffinage. Pour obtenir de l'essence ou du gazole, il faut raffiner le pĂ©trole brut. En clair, lui faire subir de nombreux traitements, diffĂ©rents selon le type de carburant que l'on souhaite obtenir. Le coĂ»t du raffinage n'est pas liĂ© aux fluctuations du prix du baril. C'est l'Ă©tape qui reprĂ©sente la plus faible part dans le coĂ»t global du carburant. Le transport et la distribution. Il s'agit de toutes les Ă©tapes entre le moment oĂč un distributeur - grandes marques comme Total, BP, Shell, mais aussi grande distribution comme Leclerc, Carrefour, etc. - achĂšte le carburant Ă  un raffineur et celui oĂč vous rĂ©glez votre plein Ă  la station-service. Ce coĂ»t correspond au transport, au stockage, Ă  l'entretien des stations-service, au personnel... et Ă©videmment aux marges que souhaitent s'octroyer les distributeurs. Quand l'un d'entre eux annonce vendre Ă  prix coĂ»tant, les coĂ»ts citĂ©s prĂ©cĂ©demment ne disparaissent pas, mais le distributeur renonce Ă  ses quelques centimes de marge. Les taxes. C'est le gros morceau de l'affaire, et aussi le plus complexe. Il y a d'abord la Taxe intĂ©rieure de consommation sur les produits Ă©nergĂ©tiques TICPE, qui est fixe. Elle n'Ă©volue - ou pas - qu'une fois chaque annĂ©e, en janvier, et ne permet donc pas d'expliquer la hausse du prix du carburant au cours d'une mĂȘme annĂ©e. En 2018, elle est de 59,40 centimes par litre c/l de gazole, de 68,29 c/l d'essence E5 sans plomb 95 et 98 et de 66,29 c/l d'essence E10 sans plomb 95-E10. A cela, il faut ajouter la TVA de 20 %, qui s'applique sur le montant de la TICPE et sur le carburant hors taxe. En clair, si le cours du pĂ©trole augmente, le prix du carburant aussi, entraĂźnant avec lui une hausse de la TVA. Chaque mois de janvier, jusqu'en 2022, le gouvernement a prĂ©vu d'augmenter la TICPE plus fortement pour le gazole que pour l'essence, dans le but de faire converger la fiscalitĂ© de ces deux carburants. Si bien que dans un peu plus de quatre ans, elle s'Ă©lĂšvera Ă  78,23 centimes par litre pour le gazole contre 77,80 c/l pour l'essence E5 et 75,80 pour l'essence E10. En rĂ©sumĂ©. En raison des fluctuations des cours du pĂ©trole, il est difficile, voire impossible, de graver dans le marbre la rĂ©partition exacte des coĂ»ts pour un litre de carburant. Si la part reprĂ©sentĂ©e par le coĂ»t du pĂ©trole brut augmente, la part des autres Ă©lĂ©ments diminue, et vice-versa. On peut toutefois donner un ordre de grandeur ce sont bel et bien les taxes qui reprĂ©sentent la plus grande part de ce que vous payez en faisant le plein plus de la moitiĂ© du prix Ă  la pompe, voire 60 %. Arrive derriĂšre le coĂ»t du baril de pĂ©trole, qui reprĂ©sente entre un quart et un tiers du prix. Viennent ensuite les coĂ»ts de transport et de distribution - dans lesquels une petite partie est rĂ©servĂ©e aux marges des distributeurs - puis le coĂ»t de raffinage. l'essentiel Les prix du carburant vont repartir Ă  la baisse le lundi 14 mars. À partir du 1er avril, une rĂ©duction de 15 centimes par litre sera appliquĂ©e partout et pour tous. Allons-nous enfin payer le plein d'essence Ă  un tarif Ă  peu prĂšs raisonnable ? Un vent de panique a soufflĂ© chez les automobilistes cette semaine en France. Les tarifs du litre d'essence ont largement dĂ©passĂ© les 2 €, quelle que soit la station - mĂȘme en hypermarchĂ© - quelle que soit la ville ou le type de carburant. Un litre de gazole Ă  2,30 € voire 2,40 €, c'Ă©tait du jamais vu. Le cours du pĂ©trole Brent est montĂ© jusqu'Ă  128,87 € le mardi 8 mars pour redescendre Ă  112,29 € vendredi. Le pĂ©trole raffinĂ© - l'indice Platts Ă  Rotterdam - a flambĂ© de la mĂȘme maniĂšre que le brut. Les prix se sont envolĂ©s par crainte d'un embargo sur le pĂ©trole russe. Or en France, un quart du gasoil que nous importons vient de Russie. Les prix Ă  la pompe ont subi un premier recul dans la journĂ©e du vendredi 11 mars. Lundi 14 mars jusqu'Ă  35 centimes de baisse Les prix du gasoil Ă  la pompe vont baisser de 35 centimes le litre Ă  partir du lundi 14 mars. Pour le sans-plomb 95 et 98, la baisse sera de 8 Ă  10 centimes. C'est Michel-Edouard Leclerc, le PDG des hypermarchĂ©s Leclerc, qui l'a annoncĂ©. Ce volume ne concerne pas uniquement son enseigne mais l'ensemble des distributeurs de carburant, selon Michel-Edouard Leclerc. Cette baisse de 35 centimes pour le gasoil et de 8 Ă  10 centimes pour le sans-plomb 95 et 98 va faire repasser une majoritĂ© de stations-service sous le seuil de 2 € le litre. Reste Ă  savoir si les prix resteront stables par la suite. A lire aussi Carburant Etat, producteurs, distributeurs... Ă  qui profite la flambĂ©e des prix ? Vendredi 1er avril 15 centimes de moins par litre C'est l'annonce choc du week-end et la rĂ©ponse du gouvernement Ă  la flambĂ©e des prix du carburant. À partir du 1er avril, nous paierons le litre 15 centimes de moins que le prix affichĂ© Ă  la pompe. Elle sera valable pour tous les carburants, partout en France, pour les particuliers et les entreprises. Jean Castex promet une remise de 9 euros pour un plein de 60 litres. Cette "remise carburant" restera en vigueur pendant quatre mois. Les distributeurs se feront rembourser par l'Etat. La remise carburant concerna les automobilistes, les artisans, le BTP, les taxis, les routiers et les pĂȘcheurs. Pour autant, pas question de baisser les taxes sur le carburant. Le Premier ministre, qui s’est exprimĂ© dans le Parisien, promet que la "remise carburant" permettra aux Français de rĂ©cupĂ©rer les taxes supplĂ©mentaires perçues par l'Etat. "Tout est rendu aux Français", assure Jean Castex, "je ne peux pas laisser dire que l'Etat s'en met plein les poches". Il explique que la "remise carburant" va coĂ»ter 2 milliards d'euros aux finances publiques. Si les prix du carburant se maintenaient au niveau actuel, au premier semestre 2022, les recettes fiscales de l'Etat augmenteraient de moins de 2 milliards. L'État demande aussi aux pĂ©troliers et aux distributeurs de rĂ©duire un peu leurs marges. "Si l’État fait un effort de 15 centimes au litre, et que les pĂ©troliers et les distributeurs font par exemple un effort de 5 centimes, c’est bien 20 centimes qui doivent se retrouver dans la poche des Français", assure Jean Castex. A lire aussi Remise de 15 centimes sur le carburant pour qui ? jusqu'Ă  quand ? comment ça fonctionne ?... on vous explique tout Une Ă©volution des prix trĂšs incertaine Les prix actuels du pĂ©trole, "c'est un marchĂ© fou", a admis Michel-Edouard Leclerc sur BFMTV vendredi. Si les prix Ă  la pompe se sont envolĂ©s la semaine derniĂšre, c'est en raison d'un possible embargo europĂ©en sur les Ă©nergies venues de Russie. Cette menace ne semble pas d'actualitĂ© ce week-end et les Russes n'ont pas Ă©voquĂ© la possibilitĂ© d'arrĂȘter leurs exportations de pĂ©trole vers l'Europe. Au-delĂ  de l'embargo, il n'y a aucun risque de pĂ©nurie de pĂ©trole. Il y a suffisamment de pĂ©trole pour la consommation mondiale. Les pays producteurs de pĂ©trole de l'Opep + dont la Russie ont dĂ©cidĂ© en aoĂ»t 2021 d'augmenter leur production de 400 000 barils par jour de plus chaque mois. Un objectif qui n'a pas Ă©voluĂ© avec l'invasion russe en Ukraine. La prochaine rĂ©union de l'Opep + est prĂ©vue le 31 mars. Dans tous les cas, l'Ă©volution de la guerre en Ukraine ces prochaines semaines aura forcĂ©ment une consĂ©quence sur les prix Ă  la pompe. Sur les rayons des commerces, à la pompe à essence ou dans les têtes, la hausse des prix est partout cet été. La faute d’abord au Covid puis à la guerre en Ukraine, et la canicule n’a rien arrangé. Une loi a été votée début août pour aider les Français et les collectivités locales qui s’appauvrissent. Suffira-t-elle à garantir le pouvoir d’achat ? Un poil vexĂ©, Christian quitte le marchĂ© du Madrillet d’un pas pressĂ©. Il vient d’essayer de marchander des abricots pour faire de la confiture. Il est 13h mercredi 10 aoĂ»t, les commerçants remballent, c’est normalement l’heure des bonnes affaires. Cinq euros les 3,5 kg d’abricots ? Trop cher pour Christian. Je les voulais Ă  un euro le kilo. Un pot de confiture c’est 1,80 euro, je ne peux pas les payer trop cher pour que ce soit rentable. L’an dernier, le vendeur me les aurait fait Ă  un euro le kilo. C’est sĂ»r ». Pas de pot il s’en est passĂ© des choses depuis l’étĂ© 2021. Et elles semblent se rĂ©sumer en un seul mot inflation. Partout, les prix se sont envolĂ©s et tout le monde est d’accord lĂ -dessus. Il suffit de demander Avez-vous constatĂ© une hausse des prix ? » RĂ©ponse de Kadidja Berraou, 42 ans, StĂ©phanaise et mĂšre de deux enfants, venue faire ses courses au marchĂ© du Madrillet Ah bah oui ! On l’a beaucoup ressenti. Entre l’essence, les fruits et les lĂ©gumes, c’est devenu trĂšs trĂšs cher ! ». MĂȘme question Ă  Claudine Vaillant, retraitĂ©e vivant Ă  Oissel qui, elle, achĂšte ses lĂ©gumes aux Serres stĂ©phanaises. MĂȘme rĂ©ponse Ah bah oui ! On fait attention. Avant on se faisait un petit plaisir, maintenant on va Ă  l’essentiel. » MĂȘme Michel Chabois, Ă©galement client des Serres stĂ©phanaises, qui confie avoir moins de problĂšmes de porte-monnaie que d’autres Moi honnĂȘtement je ne suis pas trop regardant sur les prix, mais c’est clair que ça a bougĂ©. Je regarde un peu plus ce que j’achĂšte. » Magasins discount une fausse bonne idĂ©e ? Pour faire leurs courses, nombreux sont celles et ceux qui privilĂ©gient dĂ©sormais les magasins discount comme Aldi ou Lidl, ou les magasins dits de hard-discount » comme Action et Marc est content. Autant d’enseignes, toutes prĂ©sentes Ă  Saint-Étienne-du-Rouvray, qui vendent de tout, Ă  des prix extrĂȘmement bas. Mais comment bradent-elles leurs prix ? Ce sont des grossistes , explique le gĂ©rant d’un commerce d’alimentation gĂ©nĂ©rale du bas de la ville. Ils achĂštent en trĂšs grande quantitĂ©, ils rĂ©duisent le nombre d’intermĂ©diaires. Le hard discount vise les fins de stocks, les invendus, les produits dont la date de pĂ©remption est quasi-atteinte. » RĂ©sultat en rayons des produits qui ne se gardent pas et qui poussent Ă  l’achat de produit transformĂ©s plutĂŽt qu’à cuisiner du frais, ce qui a un impact sur la santĂ©. Plus encore les magasins discount font aussi plus de roulements de stocks et gĂ©nĂšrent donc plus de camions sur les routes, donc plus de pollution
 Moins cher, mais plus loin Devant l’évidence, tout le monde y va de sa solution. Pour Michel, c’est assez simple Les petits plaisirs, si je vois que ça a trop augmentĂ©, je les fais plutĂŽt tous les quinze jours que toutes les semaines.» Christine Mirail, 63 ans, est venue du Grand-Quevilly pour faire ses courses au marchĂ© du Madrillet parce que c’est trĂšs vivant ». Sa solution consommer moins » et opter pour de la viande blanche plutĂŽt que de la viande rouge, parce que c’est moins cher ». Sur le marchĂ© du Madrillet comme dans les magasins, les StĂ©phanaises et StĂ©phanais font plus attention Ă  leur porte-monnaie et calculent plus avant d’acheter. Photo © Jean-Pierre Sageot Pour d’autres, les changements sont plus drastiques On se prive, on ne se fait plus plaisir. Plus de loisirs, plus de restaurant, on s’arrĂȘte au strict minimum, dĂ©plore Kadidja Bennouar. Maintenant, on regarde beaucoup plus les catalogues de tous les magasins. On fait un comparatif entre les grandes surfaces et les petits discounters. Ça nous amĂšne Ă  faire beaucoup plus de trajets. On fait une partie des courses dans un magasin pour acheter ce qui est moins cher lĂ -bas, puis on va dans un autre pour prendre le reste. » MĂȘme chose pour Kayna Hamadache, 42 ans, qui sillonne le marchĂ© Avant avec vingt euros j’achetais mes lĂ©gumes, mes fruits et tout le reste. Maintenant pour vingt euros je n’ai que les lĂ©gumes. Ces temps-ci je fais toujours un premier tour de marchĂ©, je regarde les prix, j’essaie de les mĂ©moriser. AprĂšs je fais un deuxiĂšme tour pour acheter ». La StĂ©phanaise vise aussi de nouvelles enseignes pour tenter d’économiser. Dans les trĂšs grandes surfaces comme il y a plus de choix. MĂȘme en calculant, on sort avec une facture Ă©norme. Maintenant je vais directement dans des magasins discount comme Lidl ». Un choix qui n’est pas forcĂ©ment sans consĂ©quences sur la qualitĂ© des produits lire encadrĂ© 1. Pourquoi tout augmente ? À Ă©couter les commerçants, tous les prix s’envolent Ă  cause de la hausse du prix de l’essence en partie liĂ©e au conflit ukrainien. De nombreux stands du marchĂ© – mais aussi la plupart des grandes surfaces – s’approvisionnent soit au MarchĂ© d’IntĂ©rĂȘt National de la MĂ©tropole soit directement au cĂ©lĂšbre marchĂ©. Dans les deux cas, les commerçants rĂ©cupĂšrent leur marchandise en camion. Les produits de ces marchĂ©s de gros arrivent eux aussi par camions. Or depuis aoĂ»t 2021, le litre de diesel a augmentĂ© en moyenne de 24,70 % source Pour les grossistes, le transport des marchandises coĂ»te plus cher. Il revendent donc plus cher pour continuer Ă  gagner autant. Une explication qui s’étaye auprĂšs des commerçants qui produisent eux-mĂȘmes leurs lĂ©gumes Depuis notre arrivĂ©e sur le marchĂ© du Madrillet il y a quatre mois, on n’a pas du tout augmentĂ© nos prix », explique une productrice qui vend ses lĂ©gumes de saison cultivĂ©s Ă  cĂŽtĂ© d’Elbeuf, Ă  20 km de lĂ . Idem au Serres stĂ©phanaises, oĂč l’on trouve des fruits et lĂ©gumes de producteurs locaux. Contrairement au beurre, Ă  l’huile et au sucre, le prix des tomates n’a pas augmentĂ©, c’est toujours 4 euros le kilo », indique Michel, visiblement habituĂ© du lieu. Ce qui a augmentĂ© le plus pour nous ce sont les bacs en plastique et le terreau, Ă  cause du transport. On vient de passer commande pour le printemps prochain, on nous annonce 10 % de hausse », dĂ©taille Viviane Berment, co-gĂ©rante des Serres StĂ©phanaises qui voit tout de mĂȘme une note d’espoir Ça fait plusieurs annĂ©es que les gens se tournent vers le circuit-court pour les fruits et lĂ©gumes, et ça monte en puissance. » Économie A la demande du ministre de l'Ă©nergie, Eric Besson, les deux principaux distributeurs de carburant en France, Total et Leclerc, se sont engagĂ©s, vendredi, Ă  rĂ©percuter Ă  la pompe la baisse des prix du pĂ©trole, si elle se maintenait. A la demande du ministre de l'Ă©nergie, Eric Besson, les deux principaux distributeurs de carburant en France, Total et Leclerc, se sont engagĂ©s, vendredi, Ă  rĂ©percuter Ă  la pompe la baisse des prix du pĂ©trole, si elle se maintenait. Jeudi, les vingt-huit pays membres de l'Agence internationale de l'Ă©nergie avaient dĂ©cidĂ© de mettre sur le marchĂ© 60 millions de baril pour Ă©viter une pĂ©nurie Ă  l'approche des migrations estivales et du conflit en Libye. A la suite de cette dĂ©cision, le ministre de l'Ă©nergie, Eric Besson, avait instamment demandĂ© Ă  Total et aux autres distributeurs de rĂ©percuter Ă  la pompe une Ă©ventuelle baisse des cours. "APPLICABLE DÈS LUNDI" Le groupe Total a annoncĂ© le premier qu'il rĂ©percuterait cette baisse des prix. Michel-Edouard Leclerc, patron des centres du mĂȘme nom s'est fait de son cĂŽtĂ© plus affirmatif encore "On va rendre la baisse immĂ©diatement applicable dĂšs lundi" avec une rĂ©duction "de 1 Ă  3 centimes [par litre] selon la rotation des stocks", a-t-il promis. L'entreprise Leclerc assure distribuer 12 % du gazole en France. M. Besson s'est fĂ©licitĂ©, vendredi soir, que sa demande ait Ă©tĂ© suivie d'effet. "D'ores et dĂ©jĂ , les groupes Total, Esso, Shell, ENI, Auchan, Leclerc et Les Mousquetaires se sont engagĂ©s en ce sens", a-t-il indiquĂ©. BAISSE "MÉCANIQUE" Aux yeux de Jean-Louis Schilansky, prĂ©sident de l'Union française des industries pĂ©troliĂšres UFIP, patronat, cette baisse des prix Ă  la pompe sera de toute façon "mĂ©canique", et devrait se ressentir dans le courant de la semaine prochaine. "L'ensemble du marchĂ© va rĂ©percuter cette baisse de prix si elle se maintient", a assurĂ© M. Schilansky. Une prĂ©cĂ©dente baisse des cours du pĂ©trole brut entre le 2 et le 15 mai avait entraĂźnĂ© une passe d'armes entre compagnies pĂ©troliĂšres et gouvernement. Un rapport de la Direction gĂ©nĂ©rale de la concurrence, de la consommation et de la rĂ©pression des fraudes DGCCRF avait en effet soulignĂ© que la baisse des cours du pĂ©trole brut n'avait Ă©tĂ© rĂ©percutĂ©e sur les prix Ă  la pompe que dans une "proportion de 50 % Ă  70 % suivant les rĂ©seaux" pour le gazole et "pas ou peu pour le super 95". La ministre de l'Ă©conomie, Christine Lagarde, avait invoquĂ© ce rapport Ă  l'appui d'une menace d'imposer aux pĂ©troliers de rĂ©duire le prix des carburants Ă  la pompe. Le Monde avec AFP Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil Ă  la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. DĂ©couvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil Ă  la fois ordinateur, tĂ©lĂ©phone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous ĂȘtes la seule personne Ă  consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez Ă  lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connectĂ© avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant Ă  des moments diffĂ©rents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe. Michel-Édouard Leclerc s'en prend Ă  l'exĂ©cutif sur la hausse du carburant Le patron du gĂ©ant de l'agroalimentaire a annoncĂ© la poursuite d'une opĂ©ration prix coĂ»tant jusqu'Ă  la fin du mois de novembre. CARBURANTS - Michel-Édouard Leclerc ne mĂąche pas ses mots. InvitĂ© de France Info, ce lundi 5 novembre, le patron du groupe agroalimentaire est largement revenu sur la grogne provoquĂ©e par la hausse des prix du carburant, liĂ©e Ă  l'augmentation du prix du baril de pĂ©trole et des taxes. "Tous nos salariĂ©s, nos directeurs nous le disent il y a un ras-le-bol", a concĂ©dĂ© Michel-Édouard Leclerc. "Ça fait dĂ©jĂ  une quinzaine de jours que tous les centres Leclerc s'Ă©taient mis Ă  prix coĂ»tant. Et je vous annonce ... on a tous dĂ©cidĂ© de maintenir cette opĂ©ration prix coĂ»tant sur tous les carburants jusqu'Ă  la fin novembre". Michel-Édouard Leclerc invite l'exĂ©cutif Ă  "choisir son camp" Surfant sur la vague de contestation, le prĂ©sident de ajoute "C'est important de donner un signal aux pouvoirs publics il faut savoir choisir son camp. Celui qui tire la croissance, c'est le consommateur. Donc aujourd'hui, cette grogne est lĂ©gitime, on l'entend et il faut y rĂ©pondre". L'argument Ă©cologique utilisĂ© par l'exĂ©cutif pour justifier cette mesure ne passe pas non plus. "On est Ă©colo Ă  la mesure de nos moyens et de notre pouvoir d'achat", s'est emportĂ© Michel-Édouard Leclerc. "Faut quand mĂȘme pas prendre les gens pour des zĂšbres on est tous d'accord pour le combat pour le climat, pour manger mieux, etc... Mais ça ne peut ĂȘtre que par le prix". Emmanuel Macron "assume" la hausse des taxes Cette charge intervient alors qu'Emmanuel Macron a indiquĂ© qu'il "assume parfaitement" cette hausse de la taxation sur le diesel, dans un entretien aux journaux du groupe Ebra, paru ce lundi 5 novembre. "Les mĂȘmes qui rĂąlent sur la hausse du carburant, rĂ©clament aussi qu'on lutte contre la pollution de l'air parce que leurs enfants souffrent de maladies", a fustigĂ© le prĂ©sident de la RĂ©publique, ajoutant que "la hausse du prix Ă  la pompe qu'on constate aujourd'hui est liĂ©e Ă  70 % Ă  celle des cours du pĂ©trole". Et d'ajouter "On nous a expliquĂ© pendant des dĂ©cennies qu'il fallait acheter du diesel et maintenant c'est le contraire. C'est normal que ce soit mal compris". Si l'on en croit le dernier sondage Odoxa-Dentsu Consulting rĂ©alisĂ© pour France Info, la colĂšre des automobilistes s'accroĂźt. 78% des sondĂ©s estiment en effet que l'appel Ă  bloquer les routes le 17 novembre prochain est "justifiĂ©". À voir Ă©galement sur Le HuffPost LIRE AUSSI Hausse des prix des carburants Les "gilets jaunes" seront-ils les bonnets rouges de Macron? Les images des premiers dĂ©pĂŽts de carburants bloquĂ©s par les agriculteurs

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